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Le comportement des militants du MSD est inadmissible selon Jacques Bigirimana
mercredi 12 mars 2014 par Jean Ikoraneza

Le leader de l’opposition burundaise extra parlementaire Jacques Bigirimana condamne avec la plus grande énergie le comportement des militants du parti MSD d’Alexis Sinduhije. Ce dernier, à la tête des jeunes militants , visiblement drogués, ont désarmé et pris en otage deux éléments des forces de l’ordre avant de les frapper à mort alors qu’ils étaient en train de faire leur travail quotidien, au service de la nation. L’incident a eu lieu samedi 8 mars 2014 à la permanence nationale de ce parti sise à Kinanira III. Pour Jacques Bigirimana, responsable de l’opposition extra parlementaire, ce comportement n’est pas digne d’un parti politique agréé dans un pays démocratique et régi par différents textes de lois. ’’De sa propre déclaration, le Président du MSD a déclaré une rébellion contre le pouvoir en place en désarmant et en réaffirmant la prise d’otage de deux policiers à la permanence nationale de ce parti’’, rappelle Jacques Bigirimana. N’eût-été l’intervention professionnelle des forces de l’ordre, ces policiers allaient même être exécutés par les jeunes du MSD dont leur leader conditionnait la libération de ces policiers avec la remise en liberté de Hussein Radjabu, Frédéric Bamvuginyumvira et d’autres condamnés pour haute trahison et/ou différents crimes. Le ministère de l’intérieur et celui de la sécurité publique se sont déjà saisis de cette affaire. Ils ont promis des mesures conséquentes pour que la population ne soit pas distraite par des gens qui ne visent que la déstabilisation du pays en vue de créer le désordre et la peur panique au sein des populations actuellement paisible et au travail. Certaines gens de la capitale témoignent qu’elles en ont marre avec des pseudos politiciens qui ne veulent émerger qu’après avoir versé le sang des innocents en appelant aux actes de barbarie et d’insubordination sans aucune réclamation fondée. ‘’ Nous sommes témoins des affres cycliques qui ont endeuillé notre pays’’, témoigne un sexagénaire rencontré dans les rues de Bujumbura.