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Vers le retrait de la candidature du major Buyoya à la francophonie
(burundi24)

Parmi les candidats au poste de secrétaire général de la francophonie, un seul a connu une opposition farouche au niveau de son propre pays. Il s’agit du major Buyoya Pierre, ex-dictateur burundais.

Un collectif des victimes a vu le jour dès que sa candidature a été connu du grand public. Du coup, ce collectif a mis sur pied un site internet pour informer les concernés sur le passé criminel du candidat burundais.

Aujourd’hui, plus de 35.000 personnes ont accepté de soutenir leur cause. Vu ce succès, le président burundais envisage très sérieusement de retirer sa confiance au major Buyoya. Il y a aussi une forte gène au niveau de la francophonie. Personne ne veut plus parler de la candidature du burundais. Pour eux, c’est devenu une personne peu fréquentable.

Durant cette campagne, deux pays francophones et pas des moindres, sont venus gâcher sa candidature en rappelant que ce major burundais et persona non grata dans leur pays. Il s’agit de la Suisse et du Canada. Ces deux pays se sont illustrés par le passé en refusant des visa à cet ancien chef d’etat burundais.

Irrité par cette décadence, le major Buyoya s’est rendu à Bujumbura durant les festivités du 52 ème anniversaire de l’indépendance de son pays pour rencontrer le président Nkurunziza et lui expliquer de quoi il s’agit. Malheureusement, le président burundais a refusé de l’accueillir. Le major s’est contenté d’envoyer une correspondance où il explique que les responsables du collectif de ses victimes sont des amis de l’ancien président Bagaza qui lui veulent la peau. On ne connait pas encore la réponse du gouvernement burundais.

Ce qui est prévisible, c’est que dans les prochains jours, le président burundais va écrire au bureau chargé des candidatures à la francophonie pour retirer sa confiance. Il est aussi probable que le major retire sa candidature, lui même, pour éviter cette humiliation.

En attendant, le major a recruté des voyous pour salir les membres du collectif de ses victimes sur le web via facebook. Leur chef de file est une certain Teddy Mazina, photographe à ses heures perdues et qui travaille étroitement avec Innocent Muhozi directeur de la Télé Renaissance, un medium appartenant à l’ancien chef d’état.

Jean Jacques KABURUNDI