La nouvelle plateforme politique d’opposition PAPO rame à contre-courant contre la tenue du prochain référendum constitutionnel
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Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas, quoique. L’ADC-ikibiri a vécu, le CNARED non plus, n’est plus d’actualité et vive le PAPO ou Partis et Acteurs Politiques de l’Opposition. En effet, le PAPO vient d’adresser un document intitulé « mémorandum de l’opposition sur le processus de révision constitutionnelle » à une série de Hautes autorités à travers le monde ainsi qu’à des Hauts Fonctionnaires d’institutions internationales.

A part les appellations qui ont changé, les hommes politiques sont restés les mêmes : le fameux Léonce Ngendakumana alias « Rukoti » qui entretient jusque maintenant un flou savamment entretenu sur son identité ethnique, à dessein ; l’éternel opposant à tout processus qui ne le projette pas en avant sur un piédestal, à savoir, Agathon Rwasa et l’auto-proclamé Président a.i. du Parti UPRONA de l’opposition (va comprendre), pour former le triumvirat de la nouvelle plateforme politique d’opposition PAPO.  Fera-t-elle mieux que les autres pseudo-opposants ? S’inscrit-elle dans la durée ? Ou va-t-elle disparaitre comme le temps d’une rosée, aussi comme les autres ?

Surprenant de la part de ces éminences, leur action se voulant de solliciter à tort, des instances totalement en dehors de la sphère souveraine du Burundi, donc sans aucune prérogative sur les affaires intérieures du Burundi, les invitant notamment à stopper la prochaine consultation populaire sur le cadre qui devra régir les citoyens se trouvant sur le territoire national. Surtout, venant d’un ancien Président du Parlement Burundais, on dirait qu’on est vraiment tombé sur la tête. Ne font-ils plus confiance au peuple Burundais ? Puisqu’ils se déclarent politiciens et acteurs politiques, le pouvoir qu’ils recherchent ne serait-il pas, par le peuple et pour le peuple ? Voudraient-ils l’exercer au profit des néo-colons et au détriment du peuple Burundais ?

Nous n’avons pas oublié en 2015 les actions maléfiques, destructrices, organisées, encadrées, financées et soutenues par les néo-colons, via l’ADC-Ikibiri et le conglomérat dit CNARED, une association éclectique sans vision ni projet de société digne de ce nom, mais dont les actions nauséabondes contre les Burundais, les ont caractérisé ces dernières années. Non vraiment, ce n’est pas le PAPO qui va réussir là où les associations de même acabit ont échoué. Qu’ils se le disent, le Burundi plie mais ne rompt jamais.

Une médiatisation francophone particulièrement agressive et atypique menée par des professionnels des médias par une écriture fictionnelle, d’une certaine société civile, de l’opposition, d’universitaires et de milieux néocolonialistes se rejoignent dans une démarche de pseudo-analyses et mettent en commun des points de vue et des réflexions qui offrent au lecteur une diversité d’angles d’attaque en vue de créer la tension nécessaire et suffisante pour qu’une action de destruction radicale et violente se produise au Burundi après le détournement des événements par rapport à leur réalité.

Ils allient approches empiriques et théoriques en anticipant l’interprétation à chaud des événements en cours sans laisser davantage de recul en terme de temps, usent de la manipulation par le verbe, l’inconscient collectif et l’image en imposant des représentations préconstruites pour provoquer la remise en question des institutions en place dont le résultat immédiat devrait être la radicalisation de la population contre ses dirigeants. Le prochain référendum est dans leur collimateur.

Cette fameuse opposition n’épargne rien pour ternir l’image du Burundi mais surtout avec ses financiers, font tout pour nuire aux intérêts du Burundi partout où ils le peuvent. Quand bien même, ses membres sont initiateurs de ce futur mouvement de rébellion en gestation pour attaquer le Burundi aidés par certains voisins, donc loin d’être des pacifistes, ils sont arrivés à corrompre certains fonctionnaires internationaux qui depuis lors agissent, obéissent au doigt et à l’œil de ces suppôts du diable.

Le rouleau compresseur avance lentement mais sûrement mais connait aussi des ratées. Des annonces apocalyptiques, les unes plus alarmistes que les autres, sont concoctées, par ces milieux néocoloniaux et largement diffusées par tous leurs réseaux mondiaux. Le but recherché étant de préparer moralement et psychologiquement l’opinion internationale a accepté les actions qui s’en suivront de destruction du Burundi bien entendu. Les attaques contre la tenue du référendum vise à empêcher les Burundais à se doter d’une Loi fondamentale tenant compte de leurs réalités et de leurs ambitions notamment, pouvoir se doter par les urnes d’institutions réellement issues de la volonté du peuple burundais.

C’est pourquoi, tout ami véritable du Burundi, toute personne éprise de paix et de miséricorde, toute âme sensible,… doit œuvrer afin d’éviter au Burundi les misères qu’on a imposées et dont souffrent actuellement les Libyens, les Irakiens, les Syriens, etc,… Tout particulièrement, les institutions de la République du Burundi doivent redoubler de vigilance, car il en va de l’intégrité physique des citoyens habitants ce beau pays.

Gardons aussi l’espoir que le bien finira par triompher sur le mal, du PAPO aussi.

Ruvyogo Michel