Nécrologie: Jean-Philippe Kalala Omotunde n’est plus, grosse perte pour les Panafricains. 
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Nous venons d’apprendre le décès en Guadeloupe de Jean-Philippe Kalala Omotunde l’auteur égyptologue, … français. Il était diplômé de l’École de publicité de Paris et enseignait à l’institut Africamaat de Paris.

Jean-Philippe Kalala Omotunde n’est plus. Le célèbre enseigneur-chercheur qui écrit autant de livres que de débats sur la puissance de la religion Kamite, a rejoint l’autre rive de la vie. Partout dans le monde, ses sympathisants pleurent un grand homme.

OMOTUNDE

OMOTUNDE© Fournis par AfrikMag

Illustre égyptologue, Chercheur en histoire, spécialiste des sciences sciences et thématiques africaines, Jean-Philippe Kalala Omotunde vient de mourir des suites d’ un AVC en Guadeloupe, selon plusieurs sources concordantes. La nouvelle de sa mort fait le tour du monde en ce moment et c’est avec beaucoup d’affliction que ses afficionados s’étreignent de douleur.

 
« Immense tristesse ce matin à l’annonce du départ d’un baobab de la pensée africaine. Jean-Philippe Kalala Omotunde s’en est allé. Yako à nous tous. Il laisse derrière lui des livres indispensables et des millions d’esprits qu’il a contribué à éveiller. Bonne transition, frère », a par exemple, écrit Nathalie Yamb pour exprimer ses sentiments à l’annonce de son décès subite.

L’homme qui s’était finalement rebaptisé Nioussere Kalala Omotundé était un farouche partisan de la mise en valeur des cultures africaines. De sorte qu’il a poussé loin ses travaux de recherches sur les civilisations du continent noir. Omotundé est parvenu à trouver des ramifications africaines à presque toutes les religions dites révélées. Selon ses recherches, le christianisme, l’Islam et autres ont des origines africaines.

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Wikipédia: Jean-Philippe Kalala Omotunde est un auteur égyptologue, … français. Il est diplômé de l’École de publicité de Paris1 et il est enseignant à l’institut Africamaat de Paris. Il a fait une apparition dans un évènement de l’UNESCO intitulé « La semaine africaine », le 22 mai 2017, sur le thème « Investir dans la jeunesse africaine par le biais des mathématiques »2,3,4,5,6.

Il a rejeté son prénom occidental pour affirmer ses racines africaines, le caractère créole ne permettant pas selon lui. Son nom est désormais Nioussérê Kalala Omotunde. Nioussérê d’origine égyptienne, comme le berceau du savoir selon ses thèses, et Kalala, comme l’organe traditionnel de résolution de problèmes du Congo7.

En décembre 2000, le conseil régional d’Île-de-France verse à Street Spirit Culture, association qu’il préside, une subvention de 650 000 francs lui permettant d’organiser une Coupe du monde de hip-hop en mars 2001 à Paris. 8

En tant que responsable de l’association Héliopolis, Omotunde co-organise en avril 2002 à Garges-lès-Gonesse une commémoration du 154e anniversaire de l’abolition de l’esclavage, en présence du député de la circonscription, Dominique Strauss-Kahn et de la maire de Garges, Nelly Olin. Il exprime son attachement à la défense des valeurs républicaines, en préambule de cette manifestation qui se déroule dans l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle française de 20029.

La rédaction