Le torchon est complètement consumé au CNARED, l’unité de façade vole en éclat. Les néo-colons cherchent un plan B
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Plusieurs membres du CNARED, et pas des moindres, dénoncent la gestion de son actuel président. En des termes clairs, ils disent qu’il est incompétent et pire encore qu’il n’est même pas capable de lire les textes réglementaires du CNARED, les comprendre et les appliquer.

En effet, depuis l’élection du Dr. Jean Minani, à la présidence du CNARED-GIRITEKA, trois mois se sont écoulés sans qu’il manifeste la moindre intention d’organiser une réunion statutaire du Directoire conformément à l’article 16 du Règlement d’Ordre Intérieur, et ce malgré les demandes et rappels répétés de plusieurs membres du Directoire.

Il apert que les réclamations du staff n’ont pas été entendues par le concerné et qu’elles risquent de rester lettre morte, tant le faussé entre cette pièce de puzzle mal montée est abyssal.

Les néo-colons qui soutiennent, encadrent et financent cette structure n’ont pas encore réaliser qu’ils investissent à perte mais ça ne va plus tarder, ils vont finir par se rendre compte qu’ils ont misé sur un mauvais cheval. Le Burundi d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celui des années 60.

C’est ainsi que l’Afrique va mal, car elle est mal partie et risque de mal arriver à cause de ce genre de suppôts que les néo-colons ont placé partout en Afrique au pouvoir.

Depuis que cette structure appelée CNARED a été constituée et qu’elle s’est dotée d’un Président pour la diriger, pas un seul n’est parvenu à tenir cette baraque sans être contesté. Ils ne font que se chamailler tous les jours et à essayer de se positionner en haut de la pyramide dans l’espoir que si jamais le fruit vient à tomber, c’est celui qui est au sommet qui prendra le meilleur morceau. Quant au développement socio-économique du Burundi, il est loin de leurs pensées, ils ne languissent qu’aux profits qu’ils tireront au cas où ils seraient placés au pouvoir par leurs maîtres. De la population burundaise, ils ne doivent rien espérer.

On n’ose même pas s’imaginer, qu’à un moment, cette équipe complètement hétéroclite, puisse diriger ne serait-ce qu’une commune du Burundi, alors qu’elle n’est même pas capable de s’organiser une petite réunion statutaire les concernant. Non vraiment, soyons sérieux le Burundi mérite mieux.

Le projet des néo-colons est le changement de régime par la force au Burundi et installer au pouvoir un homme de paille qui va répondre au doigt et à l’œil. C’est pourquoi la vigilance doit rester de mise car des informations parcellaires qui nous parviennent nous indiquent que ces milieux mafieux voudraient, s’ils y arrivent, perturber la tenue du prochain référendum et par la suite bloquer le processus électoral de 2020 pour ensuite créer un vide institutionnel.

Ce vide institutionnel leur permettrait de retomber sur leurs pattes, c’est-à-dire, qu’ils pourraient alors exiger le fameux gouvernement de transition qui normalement serait définitif et pendant ce temps pratiqueraient l’épuration physique des indésirables comme en 1965, 1969, 1972, 1988, 1993 et … On est averti.

 

Ruvyogo Michel