Révocation des magistrats corrompus: Un Homme de principes et de valeurs à la tête du Burundi.
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Peu importe les circonstances. Peu importe les cérémonies. Son credo est toujours le même: «Sans justice, il n’y a pas de paix et sans paix il n’y a pas de développement ». Pour redresser le pays dont il a hérité il y a seulement deux ans, le Président Evariste Ndayishimiye a donc un rêve, un idéal qu’il s’époumone à longueur de séances de moralisation à transplanter dans l’imaginaire collectif des burundais; celui d’asseoir une Justice équitable pour tous au Burundi. Et grâce à Dieu, chaque jour, il s’en rapproche. Il s’en est encore plus rapproché ce jeudi 11 août 2022, car, fait inédit, quarante magistrats corrompus ont été révoqués d’un coup par un décret présidentiel signé de sa propre main. Il l’avait annoncé, il l’a fait.

Si les révocations ne sont pas étrangères à la profession, il est le premier Président de la République du Burundi à faire un si grand ménage. Un véritable tremblement dans le secteur aussi craint que respecté de la Justice au Burundi.

Bien avant son Investiture, Son Excellence Evariste Ndayishimiye avait sans doute senti l’urgence et la soif de justice du peuple burundais, et il s’est donné les moyens de parvenir à réformer le secteur. On n’aurait pas complètement tort de supposer qu’il ait fait ses années de Droit à cette fin.

Dès son accession au pouvoir, le secteur de la Justice est son cheval de bataille. Il sait bien que s’il remporte cette bataille, il ne fera qu’une bouchée de toutes les autres car la Justice, c’est le socle même du pays, d’un État de droit.

Sa maîtrise du Droit, sa profonde détestation de toute forme d’injustice et son amour pour ses compatriotes sont sans doute ses meilleures motivations: Dès l’entame de son mandat, le Président Evariste Ndayishimiye n’aura eu de cesse de mettre en garde ceux qui abusent de leur pouvoir et font régner l’injustice et la corruption:

«Nous venons de loin en tant que pays mais nous allons restaurer notre patrie. J’appelle à un changement de mentalités bien radical. Rompez avec les anciennes méthodes. Je nous donne un an pour changer et après ce délai, aucun écart avéré ne sera toléré »

C’est au cours de cette première année que les premières réformes judiciaires sont étudiées et pour les plus avisés, les récentes mesures de révocation ne sont qu’une suite logique car le Président Evariste Ndayishimiye a la réputation d’un Homme de parole, qui fait toujours ce qu’il dit.

Son engagement est celui d’un véritable Père de la Nation, qui a parcouru les provinces du pays à la rencontre de la population. C’est grâce à cette proximité qu’il saisira l’ampleur du dysfonctionnement de l’appareil judiciaire. C’est de ce contact étroit avec la population qui l’affectionne que le Président Evariste Ndayishimiye constata la rupture de confiance entre la population et les instances judiciaires, minées par la corruption et l’injustice.

Sur son instruction, le Ministère de la Justice a mené une campagne majeure avec des descentes sur terrain dans toutes les provinces pour faire un inventaire des jugements rendus dont l’exécution a été retardée ou empêchée, des dossiers irréguliers coulés en force de chose jugée, … Cette campagne a aussi permis la révision de plus de 3400 dossiers qui étaient entassés au Ministère, les dossiers ayant été répartis et révisés dans les provinces d’origine des plaignants pour un traitement rapide, facile et efficace.

Face à une multitude de réclamations, le Président Evariste Ndayishimiye ira jusqu’à rendre public son numéro de contact personnel, « déterminé à être la voix des sans voix tant les injustices étaient nombreuses ». Les conseillers juridiques de la Superstructure, mis à contribution désormais, n’avaient jamais été autant sollicités qu’au cours de ces deux dernières années.

Cependant, bien que Magistrat Suprême, le pouvoir du Président de la République était limité sur certains recours. La Réforme réglementaire dont il est l’initiateur est intervenue pour faciliter « l’accès à la Justice » aux justiciables, notamment à travers le Secrétariat permanent de la Magistrature, qui soumet les dossiers au Conseil Supérieur de la Magistrature où s’exerce véritablement le pouvoir du Magistrat Suprême. Avant la réforme, ce titre lui conférait un pouvoir limité sur certains dossiers .

C’est dans ce même cadre que la discipline des Magistrats peut désormais être évoquée et étudiée, d’où la récente révocation de plusieurs Magistrats corrompus, après étude des plaintes.

Le sentiment de toute puissance de certains Magistrats est dorénavant amoindri et cette mesure a également valeur d’avertissement pour tout le Corps de Justice et bien au-delà. Les messages de soulagement et de « bénédictions » affluent depuis lors, les uns saluant la détermination du Chef de l’Etat, d’autres exprimant la gratitude et la joie d’avoir un Homme de principes et de valeurs à la tête de l’Etat burundais.

Pour atteindre son rêve d’une Justice équitable pour tous les Burundais, la prochaine étape sera la réinstauration du Conseil des notables, qui figure dans le plan d’action annuel du Ministère de la Justice.