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Célébration du 52eme anniversaire d’Indépendance.
mardi 1er juillet 2014 par Jean Ikoraneza

Mardi 01 er juillet 2014, le Burundi a fêté ses cinquante et deux ans d’indépendance. A Bujumbura, les cérémonies ont débuté à 8h00’ par le dépôt de gerbes de fleurs au mausolée de l’Héros de l’indépendance le prince Louis Rwagasore par le couple présidentiel et les représentants des corps diplomatiques. C’est à 9 heures que le cortège de Son Excellence Pierre Nkurunziza est arrivé à la place de l’indépendance. Aussitôt sorti de sa voiture, les présidents des deux chambres, les deux vice-présidents, l’Ombudsman Burundais, les membres du parlement, du gouvernement, les représentants des diplomatiques et consulaires, les leaders des partis politiques, les membres de la société civile l’attendent, le haut commandement militaire et policier sont au garde à vous comme des « I » et la fanfare attaque les premières mesures de l’hymne national. Encore un dépôt de gerbes de fleurs avant de hisser les couleurs nationales. Au stade Prince Louis Rwagasore où, la fête proprement dite a été célébrée, dans la tribune d’honneur, outre, le couple présidentiel et les hauts dignitaires ci-haut citées, on pouvait remarquer la présence d’autres personnalités venues de l’étranger pour se joindre au peuple frère en ce moment de joie. C’est notamment le vice-président Tanzanien ; le vice-premier ministre Somalien ; un député Français et le Gouverneur du Sud-Kivu.

Le maire de la ville de Bujumbura qui a prononcé un discours d’accueil a félicité le chef de l’Etat et son Epouse pour l’honneur qu’ils ont fait au Burundi dans le concert des Nations et promis de faire de Bujumbura une ville propre.

Prenant la parole, le Chef de l’Etat Son Excellence Pierre Nkurunziza, remercie les visiteurs pour leur déplacement et décore douze personnalités qui se sont données corps et âme dans la consolidation de l’indépendance. Sur la liste se trouvent des personnes encore en vie et d’autres qui sont décédées. Parmi elles, se trouve : Feu Bihome, mort lors de la résistance des Burundais contre l’occupation allemande en 1896 sous le règne du roi Mwezi Gisabo. Celui-ci reçu les balles destinées au roi et périt. Il a été nommé à la classe de grand Officier de la République. Puis vient l’épouse de l’Héros de la démocratie, Laurence Ndadaye, puis l’Ombudsman Burundais Mohamed Rukara, feu ambassadeur Mamadou Bâ, Père Benno, madame Christine Ntahe, l’ambassadeur Zépherin Maniratanga, le lieutenant colonel Pontien Hakizimana, le major Gérard Hamenyimana, les deux militaires pour les services rendus en somalie et en République Centrafricaine ainsi qu’un élève du nom de Edmond Harabandi pour sa grande contribution matérielle dans la construction des écoles dans la province de Cibitoke. Il n’a pas seulement félicité et décoré ceux qui se sont distingués, il a également stigmatisé ceux que l’on peut appeler des traitres. Parmi eux, il cite ceux qui créent l’insécurité, qui pille le trésor du pays, qui ternissent l’image de leur pays sur les ondes des radios étrangères, qui renient leur nationalité, qui oppriment leurs compatriotes etc…Toutefois, quoi que le Burundi a connu des crises itératives, il y’a eu des hommes de cœur qui ont sauvé la vie de leurs concitoyens d’ethnie différentes de la leur ou appartenant à d’autres formations politiques autres que les leurs. Aussi n’a-t-il pas annoncé que les noms des membres de la Commission de Vérité et Réconciliation seront connus à la fin de ce mois qui vient de commencer. Avant de terminer , le chef de l’Etat a laissé entendre que la Commission Electorale Nationale Indépendante CENI est à pied d’œuvre et que les élections de 2015 se dérouleront très bien.

Jean Ikoraneza
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