Des échéances importantes pour le Burundi approchent, les bruits de bottes néo-colons aussi !
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Les jours s’égrainent se suivent mais ne sont pas identiques étant donné que, le plus important, pour le bien comme pour le mal c’est le facteur humain, raison pour laquelle en cette période la vigilance doit rester de mise, il ne faut rien prendre à la légère car, les forces hostiles à la quiétude des Burundais restent invariablement actives et prêtes à annihiler la concorde et la paix retrouvées après tant d’années de souffrances, pour ces faux-prophètes le sang n’a pas assez coulé et ils veulent remettre le couvert à l’approche du référendum et des futures élections. Voici que l’opération de l’enrôlement s’est bien déroulée mais que les ennemies du Burundi n’ont pas désarmé.

Personne ne souhaite revivre ce qui s’est passé en 2015, sauf ceux qui avaient semé le chaos et la désolation n’eut été sûrement la main du très haut qui a protégé sous ses ailes le Burundi et ses citoyens. Les prémisses s’observent par ici ou par là, et il faut analyser ces faits avec le sérieux et l’attention voulue. Il n’est pas permis avec les prochaines échéances de commettre une faute d’inattention qui pourrait faire le lit aux fauteurs de troubles. Surtout que, leurs mécanismes et leurs modes opératoires sont connus.

Les fauteurs de troubles étrangers comme nationaux sont connus, leurs discours, les moyens qu’ils utilisent, leur ténacité, leur amour des biens mal acquis, leur sang froid face au crime, leur solidarité négative, tout cela est connu. La ruse et les subterfuges qu’ils utilisent pour tenter de duper nos institutions sont connus. Il ne reste, que les âmes éprises de paix et de liberté fassent bloc et chérissent notre patrie afin de lui préserver du mauvais sort que ses forces négatives veulent lui infliger.

En 2015, des médias de la haine avaient provoqué sciemment par des informations mensongères un mouvement de panique au sein de la population, qui les avait poussé vers l’exil dans les pays limitrophes, puis ont couvert tout le processus insurrectionnels jusqu’au coup d’Etat manqué en passant par la médiatisation des actions terroristes qui se menaient principalement dans la Capitale Bujumbura notamment les massacres et les destructions diverses que commettaient les insurgés, dont le but ultime était le changement de régime au Burundi. Ce projet malheureusement est encore d’actualité n’en déplaise à ceux qui ont une mémoire trop courte.

Aujourd’hui, sans s’amender et sans que personne n’ait jamais entendu ou observé nulle part où ils auraient au moins déclaré leur désolation pour mauvaise conduite, en prenant pour fait et cause, au mouvement insurrectionnel, d’autres ayant même eu une part très active dans cette entreprise macabre, sans oublier que certains de leurs collaborateurs basés dans un pays voisin continuent à attiser et à semer la mauvaise graine de la haine,  nous apprenons qu’une partie de ces médias sont en train de solliciter officiellement leurs ouvertures, de façon très précipitée avec une attention favorable à leur ouverture. Des garanties et conditionnalités devraient être exigées car si ces médias émettent à nouveau à la veille du référendum ou lors des prochaines élections, rien ne peut nous rassurer que les messages qui seront diffusés ne seront pas de même nature que ceux de 2015.

Particulièrement, ils devraient d’abord faire un geste de réparation et d’apaisement et comme leurs messages avaient étaient audibles à travers tout le pays, que cette réparation soit portée à la connaissance de toute la population assortie des regrets qu’ils devraient formuler, en s’engageant en plus, qu’ils ne diffuseront plus de fausses rumeurs ou fausses informations et qu’ils jurent que si jamais ils recommencent qu’ils acceptent, d’ores et déjà, que la rigueur de la Loi les frappe sans autre forme de procès. Ainsi ils auront démontré leur bonne foi.

De même alors que ce n’est pas son métier, la croix rouge souhaite se lancer dans le secteur de la radiophonie via des radios mobiles, autrement dit, susceptibles d’opérer clandestinement de façon coordonnée ou pas, de façon indétectable, non localisables mais capables d’influencer directement la population sans que les autorités ne puissent récupérer la main une fois que la croix rouge aura décidé d’influencer les opinions dans un sens ou dans l’autre. Avec les nouvelles technologies, il sera pratiquement impossible de réguler ces radios mobiles de la croix rouge, compte tenu du fait que, même pour les radios fixes ça n’est pas du tout évident. Mais bon sang quelle est la valeur ajoutée de cette acharnement médiatique ? N’y aurait-il pas vraiment d’autres besoins au Burundi plus proches du secteur traditionnel de la croix rouge qui pourraient bénéficier de ces moyens financiers ? Au fait quels sont ses missions et ses objectifs opérationnels dans notre pays ? Veut-elle aussi jouer activement dans le projet susmentionné ? RFI, Fr24, Jeune Afrique,…. S’en occupent déjà.

Encore une fois, l’erreur est humaine mais persévérer c’est diabolique.

 

Ruvyogo Michel