Muramvya: Le Chef de l’Etat appelle la population au patriotisme
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Le Chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a tenu jeudi 28 octobre 2021 une séance de moralisation sur le patriotisme, la bonne gouvernance et le développement au Chef-lieu de la Province Muramvya, à l’endroit des natifs et des responsables administratifs œuvrant dans cette Province.

Le président de la République a fait savoir qu’il est temps que les burundais se réveillent, travaillent assidûment en utilisant ce qu’ils ont en leur possession, entre autres un sous sol riche, une population active, de l’eau en abondance et bien d’autres atouts pour développer leurs familles et le pays.

Evariste Ndayishimiye a également accordé la parole aux participants à cette séance de moralisation pour exprimer leurs préoccupations.

Une femme du nom de Francine Nshimirimana vivant avec un handicap physique, ayant un dossier au tribunal, a dit qu’elle a parcouru tous les tribunaux en gagnant le procès, et chaque fois que le verdict est tombé en sa faveur, son adversaire a interjeté l’appel. Et pour le moment un problème majeur se pose a-t-elle dit : son dossier est introuvable au tribunal.

A ce sujet, le Chef de l’État a donné un délai de deux jours au Président du Tribunal de Grande Instance de Muramvya pour chercher le dossier de Francine Nshimirimina et la rétablir dans ses droits.

Une autre préoccupation est celle d’un jeune garçon, lui aussi vivant avec un handicap, disant qu’il fait face à des difficultés de se faire soigner parce qu’on lui a demandé une caution alors qu’il est vulnérable. A cela, le Chef de l’Etat a accordé la parole au ministre de la Santé publique pour donner des éclaircissements sur ce sujet. Il a répondu qu’il y a une nouvelle loi qui autorise le personnel soignant à administrer les premiers soins dans les 48 heures en attendant que le patient se prépare au payement de la caution. A la question des soins de santé pour les vulnérables, le ministre de la Santé publique Thaddée Ndikumana a fait savoir qu’il va se concerter avec celui de la Solidarité nationale pour qu’ils analysent ensemble ce qui peut être fait.

 
Par GAKIZA Dorine