Actes terroristes sur commande ? Bis repetita à chaque rendez-vous international majeur !
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C’est devenu un réflexe conditionné nauséabond et macabre des anciens manifestants violents anti-troisième mandats de 2015, dits mouvement « Sindumuja », tel le chien de Pavlov, qu’à la veille d’une rencontre internationale depuis l’institution de la commission Doudou Diène, que concomitamment un rapport politiquement biaisé anti-Burundi soit publié par cette commission et que des actes de terrorisme à la grenade au Burundi soient commis afin d’étayer les propos dudit rapport recueillis, par ici et par là, sur les réseaux sociaux et dans les milieux néo-colons ; la commission Doudou n’ayant jamais mis les pieds au Burundi.

L’AFP a fait un post le 20 septembre 2021 pour annoncer et non déplorer qu’au moins trois personnes ont été tuées et des dizaines blessées lundi soir dans une série d’explosions dans la capitale économique du Burundi, Bujumbura. Que ces explosions surviennent au lendemain de l’explosion meurtrière d’une grenade dans un bar de la capitale burundaise, Gitega, et de tirs de mortier revendiqués par le groupe rebelle RED-Tabara sur l’aéroport de Bujumbura, samedi soir.

Que tard samedi soir, veille du départ du Président pour New York, où il doit participer à l’assemblée générale de l’ONU, le groupe rebelle RED-Tabara a mené une attaque sur l’aéroport international Melchior Ndadaye de Bujumbura. Que ces tirs, entendus jusqu’au centre-ville, n’ont pas fait de dégâts et le trafic aérien a continué. Que c’est le RED-Tabara ayant sa base arrière au Sud-Kivu, en RD Congo, qui est à l’origine de nombreuses attaques ou embuscades mortelles à travers le pays depuis 2015.

Cette coalition anti-Burundi est également, de nos jours, perturbée par le retour massif des réfugiés et des caciques politiciens autrefois acquis à la cause des néo-colons et ayant pendant plusieurs années d’affilée été des figures de proue et pions majeurs dans la politique de déstabilisation du Burundi, dont le changement de régime via une révolution de couleur à défaut par un coup d’état militaire sanglant, était le but ultime. Rien n’a été mis de côté pour accomplir cette sale besogne.

Le Burundi pliant mais ne rompant pas, a su faire face à toutes ces lâches attaques et actuellement s’en sort, petit à petit, grandi et renforcé dans sa conviction que seule la sauvegarde des acquis de la paix et de la concorde nationale est le seul combat digne d’existence, capable de transcender tous les défis et mener à bon port le peuple burundais, vers sa destinée et son développement socio-économique endogène.

Les actes terroristes n’ont jamais été nulle part un projet politique et ce n’est pas au Burundi que ça va le devenir. Même si à chaque fois qu’une grenade est lancée quelque part au Burundi, la commission Doudou consigne dans son rapport qu’il s’agit des violations des droits humains qui sont violés par le Gouvernement burundais, au lieu de condamné l’acte ignoble et de compatir avec le peuple burundais endeuillé. Cette inversion de rôles et l’appréciation des faits à l’aune du prisme du « deux poids deux mesures », pratiquée par la commission Doudou, renforce les actions terroristes des Sindumuja, appuie de facto l’apologie de la violence sous-tendue par cette barbarie, en constitue un projet politique de même qu’un fonds de commerce ; puisque des sources de financement ne tarissent pas.

Le sang des innocents victimes de cette barbarie politique des Sindumuja et leurs financiers les a déjà jugés et condamnés, comme on dit chez nous « amaraso arahuma » ils ne l’emporteront pas au paradis. Quant à ce soi-disant Red-Tabara (réel ou virtuel) basé (ou non) en RDC avec un projet politique totalement obscur mais dont l’existence est amplifiée par les réseaux sociaux, il ne perd rien pour attendre car ses jours sont déjà comptés.

Ruvyogo Michel