Une fonctionnaire du HCR annonce via sa boule de cristal une crise à venir, un journaliste Burundais connu renchérit.
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Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et 26 de ses partenaires humanitaires ont lancé mardi à Genève un appel de fonds de 391 millions de dollars pour venir en aide à 430.000 réfugiés burundais en 2018.

C’est dans le même cadre que des mêmes milieux mafieux financent, conseillent, organisent, offrent des plateaux de visibilité, imposent l’image, travaillent dans l’ombre, bref rien n’est laissé au hasard ou n’est négligé pour rendre belle cette cabale contre le Burundi , on voit dans les salons et les cabinets des milieux occultes qui souhaitent reprendre en main le pays, exploitent les belles plumes malicieuses de certains Burundais acquis à cette cause. Sans user de discernement on peut se faire avoir.

« Pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui, explique Antoine Kaburahe, il faut planter le décor. L’histoire récente de notre pays est marquée par des cycles de violence survenus peu après l’indépendance, successivement en 1969, en 1972, en 1993. Ils ont donné lieu à des massacres et à des déplacements de populations. » Ces violences avaient un caractère ethnique. Comme au Rwanda, « la majorité de la population (85%) est hutu. Les Tutsis composent le reste, avec une petite portion de Batwas. Mais il ne faut pas trop se fier à ces statistiques. »

Remarquez qu’il ne dit pas, exprès, qui ont été victimes de ces violences et qui en étaient les bourreaux, c’est un flou artistique très ingénieux pour bien habiller et maquiller l’affaire.

Qu’on ne s’y trompe pas, on est dans une confrontation entre prédateurs et proies, les uns vivent au détriment des autres. En l’occurrence les faits le démontrent, le Burundi est considéré actuellement comme une proie facile alors tous veulent se nourrir sur la bête. Tous ces fonctionnaires internationaux (dont font partie d’anciens dignitaires que l’ancien Président Pierre Buyoya est parvenu à y placer) ne sont payés que grâce aux crises dans les pays du tiers monde, ils ne peuvent pas couper la branche sur laquelle ils sont assis. Tant que leur ordinaire dépend de ces crises, leurs rapports et leurs écrits ne seront jamais différents quelle que soit la nature et/ou le contexte d’une situation.

Ils ont mis en place une ingénierie d’affaire de telle sorte que quand une crise est en vue quelque part, c’est une opportunité pour créer des postes juteux évidemment à être occupés par des experts fonctionnaires déjà chevronnés, les budgets sont votés et il ne reste plus qu’à se partager le gâteau. Rien d’étonnant qu’ils sont toujours à l’affût de la moindre faille dans un pays pour se tailler la part du lion.

L’annonce d’une catastrophe réelle ou supposée est une aubaine dans laquelle veulent s’engouffrer toute une multitude de fonctionnaires et agents d’ONGE (Organisations non Gouvernementales étrangères), les premiers étant les mieux servis. Effectivement, le Burundi membre des Nations Unies depuis son accession à l’indépendance en 1962 a connu un cycle de violence sans précédent, si l’efficacité de ces fonctionnaires était réelle et prouvée on ne compterait pas au Burundi autant de victimes, d’orphelins, de veuves, de veufs, des traumatisés ainsi que des tensions sociales que certains cherchent à amplifier pour les raisons explicitées plus haut. Le coupable a été vite trouvé : c’est le Gouvernement du Burundi sorti des urnes en 2015. Nul besoin, d’affirmer qu’il a hérité d’une situation difficile et que n’eut été sa clairvoyance avec la révolution de couleur qu’on lui avait balancé sous les pieds, le Burundi serait pire que la Somalie. Cela aurait arrangé, bien entendu, quelques fonctionnaires internationaux et quelques agents d’ONGE.

Leurs promesses très alléchantes de solutions durables pour asseoir plus de libertés, plus de respect des droits de la personne humaine et plus de démocratie en Somalie, en Irak, en Libye, en Syrie, au Soudan, en RDC, etc. sont devenues un véritable cauchemar/désastre non seulement pour ces pays, mais également pour leurs Régions. Ces promesses non tenues ont engendré l’augmentation du terrorisme jusqu’en Europe et en Amérique du Nord.

On n’a plus entendu leurs refrains de sauveurs du genre humain ou au moins des excuses pour leurs erreurs de jugement. Les valeurs qu’ils prêchent n’engagent finalement que ceux qui y croient.

Selon le HCR, le chiffre de déplacés Burundais ne fait qu’augmenter alors que depuis 2 ans des centaines de citoyens sont retournés chez eux au pays, avec images à l’appui. On peut lier, sans se tromper la nouvelle fièvre de ces milieux à l’évolution positive du Burundi dont la trajectoire tranche avec leurs visées machiavéliques. Attendons patiemment, l’explication éclairante que donnera cet expert journaliste national, à ces nouveaux développements…

Ruvyogo Michel