Partage

Source: vers l’avenir-

MOUSCRON – Mise au courant de la situation catastrophique au Burundi par sa fille qui y enseigne, Frédérique Ameloot a décidé de vendre des magnets.

«Pour moi personnellement, ça va toujours. Mais je ne sais pas si en Europe vous avez vu et su qu’il y avait au Burundi une catastrophe naturelle… Les intempéries ont dévasté les quartiers aux alentours, c’est une véritable catastrophe: des disparus, des morts, des maisons complètement détruites… Et la pluie tombe toujours». Ce message a été envoyé la semaine dernière par la Mouscronnoise Céline Callens, qui est partie enseigner au Burundi, à sa maman Frédérique Ameloot. En effet, au début du mois, les éléments naturels se sont déchaînés sur l’État africain, faisant des centaines de morts dans l’indifférence la plus totale.

Mise au diapason par sa fille et consciente des problèmes du Burundi en général pour y avoir séjourné quelques jours, Frédérique Ameloot a décidé de passer à l’action: «Au départ, je voulais créer une ASBL mais c’est impossible seule. Je désirais malgré tout me rendre utile. Je ne supportais pas d’être ici dans mon petit confort et de rester les bras croisés alors que d’autres souffrent à l’autre bout du monde (NDLR: Notons que la dame est aussi active pour CAP 48 ou la fondation Damien). J’ai demandé à une collègue de créer des magnets que je vends au prix de deux euros par pièce. En une semaine, 150 ont déjà trouvé preneurs».

Le Tremplin apporte son aide

La dame a également ouvert un compte bancaire pour récolter les dons de ceux qui le désirent: «Nous espérons également recevoir du matériel scolaire, des livres, des jeux, des vêtements que nous pourrions envoyer sur place par le biais de l’Unicef, par exemple ». Car la Mouscronnoise ne veut pas d’une action one-shoot après les inondations: « Le Burundi est l’un des pays le plus pauvres au monde. Il a besoin de soutien constamment ».

Frédérique Ameloot profite également de sa position de professeur de religion au Tremplin pour sensibiliser ses élèves: «Chaque année, nous organisons une exposition thématique avec l’Unicef au mois de juin et cela tombait comme par hasard sur le Burundi. Grâce à l’aide d’une collègue, Laetizia Piacente, des bénévoles de l’organisation internationale pourront sensibiliser les élèves de 2e année à la situation du pays».

Les écoliers mettront également la main à la pâte dans le courant du mois de mai: «Nous organisons une après-midi de défis sportifs où chaque jeune pourra être parrainé afin de récolter quelques euros supplémentaires».

Frédérique Ameloot, rue de la Liesse, 44, 7700 Luingne. 056 337 458 ou 0471 177 406 amelootf@gmail.com www. http://urgenceburundi.weebly.com