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Burundi : Vers la mise en place d’un plan SAR aéronautique et maritime pour la région Bujumbura

BUJUMBURA (Xinhua) – Le Burundi se prépare à la mise en place d’un plan national de recherche et sauvetage (Search and Research – SAR) aéronautique et maritime pour la région Bujumbura afin d’entrer dans le moule de respect de la réglementation internationale, a déclaré vendredi dans un point de presse M. Albert Maniratunga, directeur général de l’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi (AACB).

M. Maniratunga, qui s’exprimait en marge de l’ouverture d’un atelier de sensibilisation et de validation du plan SAR, a précisé qu’en entrant pour la première fois dans ce moule, le Burundi veut se conformer au prescrit de la “Convention de Chicago” relative à l’aviation civile internationale.

Cette convention, a-t-il expliqué, stipule que chaque Etat contractant entreprendra la recherche d’aéronefs disparus sur le territoire dont il a la compétence. Pour lui, le gros défi du moment est de pouvoir se doter d’un texte légal et de sensibiliser les acteurs qui devraient intervenir à l’aéroport international de Bujumbura en cas d’ accident d’avion.

“L’aéroport international de Bujumbura se trouve dans une zone marécageuse, une zone à basse altitude pour ce qui est de la navigation aérienne et partant très favorable. Et, par-dessus tout, il y a aussi le lac Tanganyika qui n’est pas loin en cas de problème d’atterrissage d’un avion”, a affirmé M. Maniratunga. “C’est par exemple un avion qui est obligé d’atterrir pour une urgence accidentelle, il peut faire ce qu’on appelle un atterrissage-amerrissage. C’est-à-dire qu’il peut utiliser la technique d’atterrir sur l’eau en s’appuyant sur le lac Tanganyika. Ici, il s’agirait tout simplement d’intervenir pour des fins de recherche et sauvetage pour extraire les passagers dont les morts, les blessés, voire même les survivants”, a-t-il expliqué.

Il a ajouté qu’en cas d’accident brusque d’avion, tous les partenaires (médecins, membres de la Croix-Rouge, policiers, etc.) doivent être mobilisés sous la coordination de l’autorité de l’ aviation civile pour gérer les travaux du comité de crise. Il a saisi l’occasion pour demander au gouvernement d’appuyer l’ AACB pour pouvoir s’équiper d’un bateau répondant aux standards internationaux dans les techniques de recherche et sauvetage aéronautique et maritime.