A Monsieur Soudan Directeur de la Rédaction de Jeune Afrique: Le Burundi ne se vide pas de sa population!
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Je vous écris  à propos de Jeune Afrique N°2971-72-73 du 17 septembre 2017  au 6 janvier 2018, p.160 : BURUNDI .Jusqu’ici  tout va mal;  D’un Auteur anonyme  

Le titre est moins alarmiste au regard des derniers qui annonçaient que le pays est à feu et à sang. Voyons quand même  les étoiles que l’auteur anonyme  distribue au Burundi, apparemment, d’après JA, le plus mauvais pays d’Afrique de l’Est, tandis que d’autres diraient d’Afrique  de la Région des Grands Lacs. Polémiquons pas, passons. Je cite l’auteur anonyme(AA), depuis deux ans  et la réélection  pour le troisième mandant du Président Pierre Nkurunziza, le Burundi sombre dans la crise. Rien que ça! En tout cas le troisième mandat empêche l’AA de dormir. Quant à la crise, l’AA, doit avoir un amour de vache pour les mandats du Président du Burundi. L’AA ne voit-il pas que le Burundi au milieu de tous les pays d’Afrique? Même un bébé burundais  qui apprend à parler peut lui apprendre le nombre de mandats de certains MOAI  immuables en Afrique.

 Ah ce Burundi!

Une violence quotidienne qui fait 500 à 2000 morts et 420 000 réfugiés  à l’extérieur! Un petit calcul: prenant 2000 morts par jour, par an, on arrive à 730.000 morts par an, et avec le troisième mandat cher à l’AA , le Burundi aura 10.950.000 morts, sans y ajouter les exilés. Voyez-vous Monsieur Soudan, le Burundi sera vide d’habitants. Il ne serait pas honteux  que l’AA apprenne le calcul élémentaire. Quant à certaines ONGS et autres Organisations internationales, nul n’ignore, pas même vous, comment elles travaillent, et surtout  sur le Burundi leur cible privilégiée, car ailleurs elles n’ont pas le droit de citée. La politique répressive et l’épuisement de la population. Heureusement que l’AA est là pour secourir cette population, seulement voilà, la même population ne demande rien à personne. Du quatrième mandant parle l’AA. Il est merveilleux l’AA. Il filtre le moustique et avale le chameau. S’il a des yeux, qu’il voit. S’il a des oreilles, qu’il entende, s’il a de la déontologie, qu’il soit impartial, s’il est journaliste, qu’il aille voir ailleurs. S’il n’a rien de tout cela, c’est un cas désespéré, il n’y a rien à en tirer, remplacez-le. COPILOTES. 

 La Commission d’Enquêtes de l’ONU  a recueilli plusieurs témoignages  de Burundais exilés….Que l’AA se souvienne de ce que pensait le Général De Gaulle de l’ONU. Personne n’est venu  recueillir mon témoignage, moi qui suis l’un des rescapés des carnages passés avant 2000. Où était cette ONU? N’y  a t-il pas des pays qui se moquent des Résolutions de l’ONU? Et les vetos que certains pays balancent contre une résolution de l’ONU! Allons donc. Où était l’AA? Nous sommes venus dans vos bureaux, et souvenez-vous comment vous nous avez reçus! Rassurez- vous, on n’est pas rancuniers, et c’est pour cela que je lis votre JA. Alors que l’AA soit un peu indulgent dans ses livraisons anti Burundi d’aujourd’hui. L’AA regrette le tandem Ouganda-Tanzanie pour soutenir le Burundi! L’AA implore la CPI contre le Burundi.

Maître Charbonnier est Maître chez lui. C’est avec un plaisir non dissimulé que je renvoie l’AA au 27 Octobre 2017.A l’entendre, l’AA semble regretter que le Président du Burundi soit revenu vivant de la visite  effectué à Dar-ES-Salam. A chaque catastrophe, on en tire un enseignement et suivez mon regard ou ma pensée. L’AA déplore que les présidents de l’Ouganda et de la Tanzanie n’aient pas réussi à réunir autour de la table le Président du Burundi et l’opposition divisée? car certains préfèrent négocier, tandis que d’autres préfèrent les armes. Pourquoi  l’AA ne prévoit pas à défaut de table, l’ombre d’un baoba.

Les limiers de JA auront tout fait pour plaire au Burundi et aux Burundais autour de leurs Institutions démocratiquement élues. L’AA doit avoir des cauchemars toutes les nuits  aussi longtemps que le Burundi! Est paisible. Si l’opposition est divisée, comment peut-elle  gouverner? A moins qu’elle ait le gène de dictature comme le Burundi en a connu depuis 1962 à l’ insu de certains gentils, sympathiques, adorables  impartiaux , envoyés spéciaux, spécialistes et autres grands reporters de JA au Burundi. Quant à la lutte armée, c’est une autre option. Seulement, l’histoire nous apprend que celui qui déclare la guerre ne l’a jamais gagnée. Un proverbe français dit ceci: Qui s’y frotte s’y pique. Et à cela, on peut ajouter: A bon entendeur, salut! L’AA épilogue en déplorant que la population meurt de faim par manque de produits de base! Il est pardonnable cet AA car il confond le Burundi avec d’autre  pays d’Afrique où on déplore même des morts par famine et des suicides.

 Quant au manque d’investisseurs au Burundi, l’AA écrit de son bureau sur le Burundi sans savoir ce qui s’y passe. Qu’il se rende sur les lieux  au pays. Il écrira beaucoup mieux,  Il  verra que l’année 2018, ne sera pas une épreuve pour le Burundi seulement, mais pour tout le monde, y compris le monde des pays que  AA soutient contre vents et marées.  Un lecteur attentif aux écrits biaisés de JA sur le Burundi.

 Ecrivez, on vous lira et on vous écrira.

Dr NF