Le ministre burundais de l’Agriculture et de l’Elevage, Déo-Guide Rurema, qui a présenté les dossiers ad hoc au conseil des ministres du 8 décembre dernier, a d’abord reproché à une ONG dénommée “Tubura”, d’avoir prélevé des frais d’encadrement et de distribution des engrais chimiques auprès des populations bénéficiaires, alors que “l’encadrement par les techniciens du ministère est gratuit et l’engrais est subventionné par l’Etat du Burundi”.
Du fait de ces manquements, a-t-il expliqué, le gouvernement burundais a ordonné à l’ONG Tubura, de verser à l’Office Burundais des Recettes (OBR) tout l’argent “indûment perçu”.
Par ailleurs, le ministre Rurema a accusé à une deuxième ONG dénommée “PRANA”, d’avoir distribué à la population de sa zone d’intervention des semences de maïs et haricot périmées, pourries et charançonnées. “Pour l’ONGs PRANA qui a délibérément distribué des semences pourries et charançonnées à la population, le Conseil a recommandé la suspension définitive des ses activités et l’expulsion de ses responsables”, précise le communiqué du gouvernement burundais.