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Le ministre de l’intérieur encourage les coalitions des partis politiques
mercredi 11 juin 2014 par Jean Ikoraneza

Au cours d’un point de presse qu’il a animé dans son cabinet mardi 10 juin 2014, le ministre de l’intérieur Edouard Nduwimana a brossé un tableau des réalisations et fait la lumière sur l’état d’avancement des préparatifs des élections de 2015 pour que celles-ci soient libres, démocratiques, transparentes et apaisées. C’est dans cette même optique qu’en date du 09 juin, il organisé conjointement avec le Bureau des Nations-Unies au Burundi une rencontre pour la signature des principaux principes généraux pour la bonne conduite des élections de 2015. Il rappelle que huit thèmes ont été régulièrement abordés au cours des différentes rencontres réunissant le gouvernement, les acteurs et représentants des partis politiques, organisations de la société civile, confessions religieuses et les mouvements de jeunes affiliés aux partis politiques. Il cite entre autres : le cadre légale des élections ; l’environnement propice aux élections ; la gestion et la conduite des élections ; le code de conduite des partis politiques, des medias et l’administration en période électorale ; les mécanismes de gestion des conflits électoraux ; les rôles et responsabilités des parties prenantes au processus électoral et les mécanismes de suivi ; la situation sécuritaire qui prévaut dans le pays et le rôle de chacun dans le renforcement de la paix et la sécurité.

Il déplore cependant le fait que sur le terrain politique, le nombre de partis impliqués au processus et qui sont réellement présents selon les rapports administratifs reste limité dans l’espace et varie de 6 à 10 selon les provinces alors que le Burundi compte 44 formations politiques. L’histoire récente continue t-il, dans sa déclaration rendue publique ce mardi, aura prouvé qu’en 2005, sur 35 partis politiques agréés au Burundi, 4 n’ont pas proposé de listes de candidats aux élections communales. Seuls deux partis politiques ont déposé des candidatures dans toutes les communes ciblées allant de 2 à 124. En 2010, sur 44 partis politiques agréés, seuls 23 se sont présentés aux élections communales, dont 4 ont déposé leurs candidatures dans les 129 communes que compte le pays. Les autres allant de 2 à 128 communes. Face à cette situation, conclut-il, il serait sage d’encourager la fusion ou la réunification des partis politiques en vue de constituer des ensembles plus forts et plus viables au lieu de disperser leurs énergies.