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Les Etats-Unis ont annoncé jeudi qu’ils se retiraient de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), accusant l’institution d’être “anti-israélienne”. Les Etats-Unis conserveront un statut d’observateur, a précisé le Département d’Etat, en lieu et place de leur représentation à l’agence onusienne basée à Paris.
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La directrice générale de l’Unesco Irina Bokova a dit “regretter profondément” jeudi la décision des États-Unis, tout juste annoncée, de se retirer de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.

“L’universalité est essentielle à la mission de l’UNESCO pour construire la paix et la sécurité internationales face à la haine et à la violence, par la défense des droits de l’homme et de la dignité humaine”, a souligné dans un communiqué Mme Bokova.

Un Qatari à la tête de l’Unesco?

La décision des États-Unis est très probablement à mettre en lien avec l’élection d’un nouveau directeur général pour succéder à Irina Bokova. Hier, au troisième tour de cette élection à laquelle participent 58 États-membre du Conseil exécutif, le candidat qatari Hamad Bin Abdulaziz al-Kawari et le candidat français étaient arrivés à égalité, recueillant chacun 18 voix.

Une institution de paix créée après la 2e guerre mondiale

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture est une institution spécialisée de l’ONU créée le 16 novembre 1945 à la suite des dégâts et des massacres de la Seconde Guerre mondiale. “Les messages de l’UNESCO revêtent aujourd’hui, une importance accrue dans un monde globalisé, où les interconnexions et métissages doivent être autant d’opportunités pour construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes”, peut-on lire sur son site internet.

L’UNESCO a pour vocation la coordination de la coopération internationale en éducation, sciences, culture et communication. Par ce moyen, elle renforce les liens entre les nation set les sociétés et mobilise le plus grand nombre pour que chaque enfant et chaque citoyen :

• ait accès à une éducation de qualité, droit humain fondamental et condition indispensable de développement durable ;

• grandisse et vive dans un environnement culturel riche de diversité, de dialogue et où le patrimoine sert de trait d’union entre les générations et les peuples ;

• bénéficie pleinement des avancées scientifiques ;

• et jouisse d’une liberté d’expression pleine et entière, socle de la démocratie, du développement et de la dignité humaine.

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