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Quand on considère les attaques répétées des néocoloniaux contre le Burundi, on ne peut pas ne pas se poser cette question. Car depuis l’esclavage qui aura comme point de départ la conclusion faite par les esclavagistes, avec la bénédiction du Pape d’alors, que les Noirs sont des biens meubles au même titre que les autres marchandises et que donc on pouvait en disposer et les échanger commercialement, le commerce triangulaire de la traite des nègres, qui durera plus de 400 ans, permettra un développement socio-économique spectaculaire des pays esclavagistes. Les arabes esclavagistes, poussés par la cupidité du lucre, essaimaient l’Afrique noire pour nourrir ce commerce macabre dont les traces et les effets néfastes se font encore sentir en Afrique. Quoi de plus normal qu’aujourd’hui certains, moyennant payement, rédigent des rapports bidons afin d’appliquer la même recette mais mise au goût du jour à certains pays africains dont le Burundi ? On parle des droits de l’homme ?

Le rapport bidon présenté contre le Burundi, bidon car n’ayant été rédigé que sur des bases d’affabulations concoctées assis tranquillement derrière un PC et via les réseaux sociaux, n’a d’autre objectif que celui de continuer, tel un rouleau compresseur à ternir l’image des dirigeants du Burundi, jusqu’à leur ôter toute humanité de telle sorte qu’au jour où ils vont décider de les éliminer personne ne puisse compatir et moins encore les pleurer.

D’ailleurs, on a été surpris qu’il ne soit pas stipulé dans ce rapport que le Burundi possède déjà des armes de destructions massives imbonerakure, que donc le Burundi constitue une menace pour la paix dans le monde et qu’il faut d’urgence que des mesures soient prises pour sauver l’humanité ; peut être que les prochaines versions des rapports pourront intégrer cette information, qui sommes toutes, peut éveiller les consciences pour une action musclée contre cette menace imminente contre la terre entière.

Pour défendre et promouvoir leurs intérêts, les néocoloniaux ne manquent jamais d’arguments ni d’astuces et comme l’Afrique regorge d’un vaste réseau de traîtres qui vendraient même leurs propres parents pour une poignée d’argent, ils trouvent toujours facilement des chevaux de Troie qui leur permettent de se donner bonne conscience car c’est selon la société civile, c’est l’opposition qui l’affirme, etc.… Ils n’y sont jamais pour rien (sic). D’ailleurs tout ce qu’ils entreprennent c’est pour le bien des populations locales, quand bien même, ces populations disent clairement qu’elles vomissent ces rapports bidons.

Tout est justifiable et tout serait fait pour garantir le bien-être des populations locales, jamais aucun autre intérêt ne serait visé, d’où la colonisation, la néo-colonisation le pillage systématique des ressources du continent africain, aux coups d’états, aux assassinats de Chefs d’Etats, aux déstabilisations socio-économiques, aux massacres téléguidés depuis l’occident via les appuis des dictatures qui ont sévi et qui sévissent encore ici et là en Afrique ; pour le Burundi les massacres étaient devenus cycliques (1965, 1969, 1972, 1988,1993 -), mais les rapports préfèrent mentionner uniquement 2015, année où les néocoloniaux voulaient réinstaller au Burundi une dictature militaire et l’échec du coup d’état est depuis lors intolérable, l’échec de la révolution de couleur est une véritable violation des droits de l’homme et les dirigeants Burundais qui ont contré cette révolution de couleur doivent en répondre et être poursuivis et traduits sans délais à la CPI.

Au Burundi on parle de terres rares, de gisements de nickel, de coltan, de pétrole, de fer, de cobalt, d’uranium, etc.…. mais le gouvernement de ce pays refuse que certains pilleurs viennent se servir pour presque rien, c’est considéré comme un véritable manque de sens de l’Etat et une preuve notoire de mauvaise gouvernance, c’est une méconnaissance totale de la démocratie et c’est la raison pour laquelle l’opposition radicale basée en Europe et leurs financiers cherchent à imposer un gouvernement de transition pour appliquer plus de démocratie afin que les affaires puissent à nouveau se faire au profit des populations locales (sic).

Monsieur Pacifique Nininahazwe sur les réseaux sociaux nous a prévenu que la libération est proche, c’est maintenant une question de jours. La machine est en marche et il est sûr qu’il va bientôt rentrer triomphalement au Burundi et probablement sous sa gouvernance au Burundi il n’y aura plus que le lait et le miel qui vont couler.

Dans tous les cas il est toujours permis de rêver, au Burundi on dit que « Uburundi bugona buri maso ». A tous ces aventuriers je leur souhaite bonne chance, mais qu’ils sachent que les nègres ne sont plus des biens meubles à plus forte raison, les Burundais.

Ruvyogo Michel