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C’est avec une grande déception que les organisations de la société civile en exil ont appris que le nom du président burundais et de la plus part des généraux ne figurent pas sur la liste des présumés coupables de crimes commis depuis 2015 au Burundi.

En effet les noms cités sont des membres des services de sécurité mais que l’on peut qualifier de second couteau.

Devant ce constat amère, les organisations de la société civile en exil ont demandé de ne pas citer les noms des présumés coupables afin de cacher cette déception. En cachant ces noms, ils espèrent garder une pression sur le régime de Bujumbura afin qu’il accepte les négociations pour le partage du pouvoir.

Ce qui est sûr maintenant c’est que le président burundais ne sera jamais inquiété par la CPI et surtout pas par un rapport d’une commission d’enquête. Rappelons, à toute fin utiles, que tout doit être entériné par le conseil de sécurité des Nations Unies. Et là encore, le Russie et la Chine n’accepteront jamais d’envoyer le président NKURUNZIZA à la CPI.

Il est temps que certains burundais remettent les pieds sur terre !

SHAKISHA Théopiste