Partage

le-monde-a-paris-le-28-novembre-2012-160817-800px.jpgKinshasa 16/08/2017 Politique – Optant pour la presse électronique moins coûteuse, mais très efficace en capacité de diffusion, il monte sa propre «légion étrangère avec des journalistes africains prêts à agir en snippers…

17 juin 2017. Est mise en ligne sur www.congo30juin.com la chronique intitulée «Médias occidentaux et RDCongo : Lettre ouverte à mon confrère ouestaf’ : pourquoi !».

Dans son premier d’entame, il est précisé qu’on ne cherche pas à savoir si le confrère est «Burkinabé, Sénégalais, Malien ou Ivoirien. Moins encore Guinéen, Togolais ou Nigérien». Il lui est seulement demandé de se sentir concerné s’il a conscience «de servir de relais aux puissants médias français» ayant le Congo-Kinshasa dans le collimateur. «Car, pour ces médias, une dépêche sans la RDC est tout, sauf une info !», y relève-t-on. Et de préciser : «Ainsi, au Congo-Kinshasa, autrefois Zaïre, il y a toujours un EVENEMENT à exploiter avec sensation. Un scoop, disons-nous dans le jargon ! Et, généralement, on le traite en privilégiant la diabolisation quand ce n’est pas la dérision. Voir un pont en bois s’écrouler dans une localité du Congo profond est une info pour le reporter qui, pourtant, aura circulé à l’aise sur une distance de 500 km de route bitumée».

Autre cas souligné : la décapitation des chefs coutumiers par des «miliciens» se réclamant du Kamwina Nsapu. Au confrère ouestafricain, il est dit : «Ce dernier les qualifie lui-même de bandits, de terroristes. Pareil crime est, hélas !, traité en fait divers s’il n’est pas carrément ignoré. Par contre, la neutralisation des mêmes miliciens par les forces gouvernementales, souvent après une bataille sanglante, occupe la manchette. On sort la terminologie « réaction disproportionnée » ou « usage disproportionné d’armes létales ». Mieux, on découvre des charniers impliquant l’armée ou la police comme si les ‘miliciens’, eux, se volatilisent avec leurs cadavres dans la nature».

Au confrère ouestaf’, la question posée a donc été de savoir pourquoi consomme-t-il «sans modération tout ce que (…) disent les médias français, manifestement en mission ‘commandée’ pour le Dossier Congo», pendant qu’il a, lui, «toute la capacité de vérification ou de contre-vérification par des sources tierces», celles-ci étant la forte communauté ouestafricaine résidant en RDC certains depuis l’époque coloniale, d’autres – les nouveaux venus – sont les fonctionnaires internationaux présents dans tout le système des Nations Unies, de la Monusco à l’Omc en passant par la Banque mondiale, le Fmi, l’Unicef, l’Oit, le Fao, l’Unesco, l’Oaci, l’Upu, l’Oms, l’Aiea, le Hcr, l’Omi, l’Omm, l’Ompi, l’Onudi, l’Uit et autres le Pnud.

«George Soros & Le Monde : un partenariat, l’attention du chroniqueur est focalisée sur l’immersion spontanée des éditions «Afrique» dans les médias de référence de la France, de la Belgique et de la Suisse, pour ne citer que ces pays membres de l’Oif.

La France, en effet, s’affiche avec «Le Monde Afrique» et «Le Point Afrique», respectivement pour ses journaux «Le Monde» et «Le Point». La Belgique avec «La Libre Afrique» pour «La Libre». La Suisse avec «La Tribune Afrique» pour «La Tribune».

Manifestement, ces médias retrouvent le continent africain, laissé en friche des décennies durant, bon à ré-exploiter pour ne pas dire à réoccuper. Chacun recouvre l’esprit journalistique d’Henry Morton Stanley.

Seulement voilà : la voie choisie est la mauvaise. Celle de la diabolisation systématique des institutions des pays africains et même des organisations africaines, cela via des ONGDH, des mouvements pro-démocratie et des médias sponsorisés notamment par le milliardaire américain d’origine hongroise George Soros.

Dans un article intitulé «George Soros & Le Monde : un partenariat idéal» publié le 14 avril 2017, Thibault Kerlirzin, qui anime le blog SorosConnection.com, relève que Osiwa (Open Society Initiative for West Africa), «membre du réseau mondial des Fondations Open Society initiées en 1993 par le milliardaire américain d’origine hongroise George Soros», s’est félicitée «de la création du site Le Monde Afrique, qui va participer à la diffusion d’une information indépendante sur le continent».

Thibault signale que «Le Monde rapporte depuis au moins dix ans, sans distance critique aucune, plusieurs rapports («Bois de Sang», Glencore, forêt au Cambodge, etc.) de Global Witness».

Il a fallu ces temps derniers la publication des Rapports de Global Witness et du Groupe d’Etude du Congo pour réaliser la nocivité du rôle de plusieurs médias occidentaux dans le traitement des questions sensibles qui affectent le continent africain en général, la République Démocratique du Congo en particulier.

Intitulé «Les réseaux Soros à la conquête de l’Afrique» et coécrit par Stéphanie Erbs, Vincent Barbé et Olivier Laurent, l’ouvrage révélant les actions du milliardaire américain met en lumière la perfidie de l’homme et de ses relations via, principalement, les médias occidentaux et africains à sa merci !

Le moment est indiqué de dénoncer la «philanthrocratie de la sorosafrique» !

Dans la livraison portant l’avant titre «A la conquête de l’Afrique» et le titre «George Soros : 63 ans d’aventure, 1er faux pas en RDC !», le site www.congo30juin.com entame la deuxième série de publication d’articles consacrés à la Galaxie Soros.

La chronique d’aujourd’hui est accompagnée de l’article de Thibault Kerlirzin.

Bien que datant d’avril 2017, cet article mérite un temps de lecture pour ceux qui le découvrent pour la première fois et de relecture pour ceux qui l’ont déjà consulté.

La sanction du blogueur est cinglante : «Le Monde, ‘chien de garde’ de la philanthrocratie, est une caisse de résonance des réseaux Soros», écrit-il.

Il suffit de consulter la liste des reporters de la rubrique «COMPTE RENDU» pour en réaliser l’évidence.

Omer Nsongo die Lema

(CL/Yes)