Partage

La ratification parlementaire burundaise de l’accord de coopération entre le Burundi et la Turquie intervenue vendredi à Bujumbura est un « signal fort » du renforcement des relations amicales au plan bilatéral entre le Burundi et la Turquie, a déclaré Alain-Aimé Nyamitwe, ministre burundais des Relations extérieures et de la Coopération internationale.
dcv7vznxgaar3yl.jpg
Le ministre Nyamitwe réagissait samedi dans un point de presse tenu au lendemain de l’adoption à l’unanimité, par les députés de l’assemblée nationale (chambre basse du parlement burundais), du projet de loi portant sur la ratification de l’accord de coopération commerciale et économique entre le Burundi et la Turquie le 27 août 2015 à Ankara (Turquie).

« Cet accord, basé sur l’égalité et l’intérêt réciproque, sera une opportunité pour donner un coup d’accélérateur à la coopération technique et industrielle entre les sociétés et les institutions économiques des deux pays », a précisé le chef de la diplomatie burundaise.

Selon M. Nyamitwe, cet accord permettra également, une meilleure coordination des initiatives communes, en l’occurrence celles portant sur la collecte, l’analyse, l’évaluation et la diffusion des messages relatives à la coopération commerciale, technologique et industrielle, tout en ouvrant des horizons divers sur les opportunités d’investissement au profit des « intérêts mutuellement avantageux » entre les deux pays.

Le Burundi va tirer de « grosses dividendes » du processus de mise en application de cet accord grâce au développement de la Turquie dans divers domaines socio-économiques, a-t-il expliqué, en citant notamment le commerce, l’agriculture, l’élevage, l’éducation, la santé, la science, la technologie, l’énergie et les ressources naturelles des ressources naturelles.

Auparavant, le ministre Nyamitwe avait tenu à rassurer certains députés burundais pensant que le peu de produits exportés par le Burundi à l’étranger ferait que la mise en application de cet accord ne soit pas profitable à leur pays.

« Quand bien même le Burundi n’a pas beaucoup de produits à exporter vers la Turquie, il pourra toutefois bénéficier de la diversité des produits turcs par le rabais des tarifs douaniers, avec comme valeur ajoutée l’augmentation de la consommation sur le marché intérieur », a-t-il insisté.

Il a rassuré également sur le fait que la mise en application de cet accord n’entrera pas avec d’autres accords commerciaux que le Burundi aurait déjà conclus antérieurement, particulièrement dans le cadre de la Communauté est-africaine regroupant le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda, le Burundi, le Rwanda et le Soudan du Sud.

Ces accords commerciaux régionaux, a-t-il explicité, constituent une « exception » conformément aux clauses de l’Organisation mondiale du commerce.

French.china.org.cn | le 30-07-2017