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Dans son discours à la Nation, à l’occasion de la 55ième anniversaire de l’Indépendance du Burundi, le président Pierre Nkurunziza a été, on ne peut plus clair envers les colons : « le Burundi appartient aux Burundais, toute décision le concernant est prise au Burundi par les différentes institutions mises en place de façon démocratique par le peuple Burundais ». Ce n’est plus la capitale du Royaume des colons qui décide, c’est plutôt bel et bien Bujumbura Capital qui DECIDE.

Le président Pierre Nkurunziza a fustigé, l’ingérence des colons dans les affaires internes du Burundi et leur implication dans le plan de déstabilisation des institutions burundaises en passant par des burundais marionnettes et a martelé que son gouvernement avec le peuple Burundais sont prêts à défendre leur intégrité, leur culture, leur sécurité, leur liberté, leur unité et leur indépendance quelque soit le prix à payer.

Selon le Président Pierre Nkurunziza, les colons doivent reconnaitre la dette qu’ils ont envers le Burundi, il les accuse d’avoir pillé les ressources burundaises, d’avoir assassiné les leaders politiques burundais, d’avoir crée et renforcé la haine ethnique conduisant à des conflits meurtriers entre Burundais. Pour le Président Burundais, au lieu de continuer dans leur sale besogne de déstabiliser le Burundi, ces colons devraient plutôt, non seulement DEMANDER PARDON au peuple Burundais mais en plus le DEDOMMAGER. C’est le SEUL MOYEN possible pour réchauffer et rétablir durablement les relations entre le Burundi et le Royaume des colons.
En réaction à ce discours du Président Burundais Pierre Nkurunziza, les colons n’y vont pas avec le dos de la cuillère, ils persistent et signent, Pierre Nkurunziza et son système doivent tout simplement quitter le pouvoir et répondre de leurs actes devant les juridictions internationales (néocoloniales). Pas question de demander pardon au peuple Burundais car les colons considèrent qu’ils avaient une mission noble de CIVILISER le peuple burundais qui était « sauvage », qu’il (peuple burundais) devait plutôt être reconnaissant envers eux (colons).

Rappelons ici que juste après les sanctions de l’Union Européenne contre le Burundi, plusieurs médias du Royaume des colons selon leur modèle statistique de prévision, disaient que le Burundi ne va pas tenir économiquement pendant un semestre, qu’il n’y aura plus d’argent dans les caisses de l’Etat pour payer les salaires des fonctionnaires et les soldes des militaires et policiers. Ce qui devrait conduire à un malaise généralisé dans le pays, jusqu’à ce que le peuple burundais réclame publiquement la décapitation des institutions en place. Curieusement, ce modèle statistique de prévision pour le Burundi utilisé par les colons s’est avéré biaisé.

Le Burundi a-t-il marqué un point dans ce round ? Wait and see pour les rounds suivants !

Par Reberto Bacinoni