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Dans le souci de continuer la réforme BMD (Baccalauréat, Master et Doctorat) qui émane du processus de Bologne et entamé en 2012, l’Université du Burundi (UB) compte lancer le niveau Master au mois de septembre 2017 et les préparatifs sont très avancés, selon Valos Runyagu, Chargé de l’Assurance Qualité des Enseignements à l’UB.

Au cours d’un point de presse, Valos Runyaga a déclaré que beaucoup de choses ont été déjà faites en vue de mettre en place ce palier de formation, notamment l’élaboration de 22 programmes pour les 11 facultés et instituts que compte l’UB, des programmes qui ont déjà été acceptés par la Commission Nationale de l’Enseignement Supérieur au Burundi, les jugeant pertinents.

Il a indiqué qu’une autre avancée significative dans ce processus est la mise en place du règlement académique régissant ce niveau de Master, un règlement académique qui lui aussi a déjà été agréé par le Conseil d’Administration de l’UB.

Il a signalé aussi la signature d’une ordonnance ministérielle portant création et organisation du 2ème cycle à l’UB, c’est-à-dire ce niveau de Master.
« Les programmes sont là et le cadre légal est là. Nous comptons donc démarrer ces programmes au mois de septembre 2017, a déclaré Valos Runyagu.

Alors qu’au 1er cycle (Baccalauréat), les classes étaient pleines à claquer (de 100 à 200 étudiants), il a fait savoir qu’au niveau du Master l’on a estimé qu’il y aura autour d’une vingtaine d’étudiants par classe pour rendre l’encadrement facile et efficace avec, a-t-il dit, deux à trois étudiants qui seront encadrés par un enseignant.
Comme l’on a déjà pressenti à l’UB que la demande est très forte, l’Université devant accueillir ses propres lauréats et ceux des autres universités privées mais aussi ceux des pays voisins comme la République Démocratique du Congo et le Rwanda, des concours de sélection des candidats sont prévus.

Pour ce qui est des ressources humaines, il a fait savoir qu’on n’a pas ce problème, qu’elles sont assez importantes et assez variées et que tous les 22 programmes disposent tous d’enseignants et en nombre suffisant.

Par ailleurs, a-t-il poursuivi, on va continuer à collaborer avec les universités locales ou étrangères, évoquant celles de la France, de la Belgique et d’ailleurs comme en Afrique.

Le Burundi compte une quarantaine d’universités privées et la plupart d’entre elles ont signé des conventions de partenariat avec l’UB notamment en ce qui est des échanges d’enseignants et de matériels comme des laboratoires et autres, a souligné le professeur Valos Runyagu.

Xinhua