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Si l’Ambassadeur de l’UE au Burundi a préféré, à l’ouverture de la session parlementaire de ce lundi 5 juin 2017, pratiquer la politique de la chaise vide après la sortie rocambolesque des documents classés confidentiels sur le financement du mouvement insurrectionnel d’avril – mai 2015 au Burundi, dont l’issu final selon les concepteurs devait être le changement de régime politique au Burundi et que le plan était envisagé sans faille, c’est une absence qui peut se comprendre comme un aveu d’échec et en même temps, une tactique d’esquive car des questions auraient pu lui être posé en rapports avec ces fonds qui avaient été utilisés, comme des armes de destruction massive, à l’échelle du Burundi cela s’entend.

Aujourd’hui tout éclate, ce qui était caché hier vient au grand jour, tout seul, comme par enchantement, les documents confidentiels du complot des néocoloniaux contre le Burundi sortent [ https://www.burundi-forum.link/IMG/pdf/bdi_burundi_securite_unioneuropeenne-changementderegime_revolutiondecouleur-contreleburundi2015-2.pdf ], les révélations sur la traitrise de certains fils et filles indignes du Burundi sont croissantes, les suppôts zélés des chantres de la destruction du Burundi qui s’étaient déguisés en défenseurs des droits de l’homme sont de plus en plus démasqués, les grands occidentaux financiers de cette cabale ont, au fur et à mesure que le temps passe, de l’eau dans le gaz, bref, c’est la bérézina pour ceux qui avaient voué à la mort les Burundais au travers d’une guerre humanitaire après l’échec de la révolution de couleurs et de la tentative de coup d’Etat militaire.

Pour rappel, en date du 2 juillet 2015 la rédaction de B-24 avait publié un article dans lequel elle disait qu’elle saisit l’occasion pour féliciter les heureux lauréats de différentes distinctions honorifiques et en profite pour distribuer des médailles de la honte aux Burundais qui se sont distingués dans le mal. Il s’agissait de Pacifique Nininahazwe, Vital Nshimirimana, Pierre Claver Mbonimpa, Audifax Ndabitoreye, Pancrace Cimpaye, Teddy Mazina, Jean Claude Batungwanayo ( fils de Jean Batungwanayo, frère de Léonard Nyangoma à Bruxelles), Godefroid Niyombare, Cyrille Ndayirukiye et leurs complices du putsch, Bernard Busokoza, Gervais Rufyikiri, Pie Ntavyohanyuma, Onésime Nduwimana, Leonidas Hatungimana,Aimé Nkurunziza, Geneviève Kanyange, Félix Ndayisenga, Speciose Nzeyimana, Général Gaciyubwenge, Bob Rugurika, Innocent Muhozi, Antoine Kaburahe du groupe de presse Iwacu, Carmen Nibigira, Kadja Nin fille de Ntiruhwama, Maggy Barankitse, Pamela Kazekare et Sinduhije Alexis. Tous ces Burundais ont planifié ou ont appuyé sérieusement un complot visant à créer le chaos et à torpiller le processus électoral au Burundi. Que cela soit gravé et archivé.

Les révélations d’aujourd’hui nous invitent à comprendre sérieusement que le Burundi l’a échappé belle. Cependant, ce n’est pas une raison de baisser la garde car d’autres plans aussi macabres que les précédents sont entrain d’être finalisés dans les laboratoires du mal, d’aucun s’accorde que la prochaine réunion sur les droits de l’homme à Genève, sera utilisée comme une nouvelle opportunité, pour ces apôtres du pillage des biens d’autrui, pour crier encore « haro » sur le Burundi.

Il est tout de même heureux de constater que cette propagande « droits-de-l’hommiste » ne convainc plus personne car dans les pays où réellement il y a des violations des droits de l’homme mais dont les gouvernants ont fait allégeance aux néocoloniaux, ils ne sont jamais cités dans les rapports rédigés par des fonctionnaires ripoux dont la déontologie est inversement proportionnelle aux défraiements qu’ils touchent.

Oui, devant l’évidence, vaut mieux tirer sa révérence car ça vaut mieux.

Ruvyogo Michel