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Prochainement vers la fin de la première quinzaine de juin 2017, une réunion importante sur les droits de l’homme est prévue en Suisse à Genève. Les réseaux acquis à la révolution de couleurs ainsi que les néocoloniaux occidentaux qui ont juré la perte de l’Afrique en général et du Burundi en particulier se sont mis en action ces jours-ci pour ternir faussement l’image du Burundi.
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Des faux rapports, des articles commandés sur mesure sans oublier les messages qui inondent les réseaux sociaux, tous convergent pour le même objectif qui est de mettre en définitive le Burundi à genou et tant pis pour sa souveraineté et aux calendes grecques son indépendance.

La HCR manipule les chiffres pour induire en erreur les décideurs onusiens. Tenez, dans un tweet il vient d’affirmer ostentatoirement que depuis avril 2015 environ 410 000 réfugiés et demandeurs d’asile ont quitté le Burundi. La manipulation vient du fait que cet organisme omet de faire le décompte pour tenir compte de tous ceux qui sont rentrés au Burundi. Combien sont-ils encore réellement en exil ? C’est déjà ça car on ne parle plus de plus de 500 000 qui ont fuient le pays.

Par jeu d’écriture c’est presque 10% que le HCR vient de diminuer du nombre global présumé et annoncé des réfugiés. Contrairement à la réalité, rien qu’à Makamba, sur 50.000 citoyens partis en exil en 2015 (Réfugiés), 44.600 sont rentrés. Restent donc 5.400 réfugiés Burundais. Ainsi, il faut comprendre qu’ils disent exprès aux chiffres la désinformation voulue afin d’arracher le ralliement des décideurs à leur cause.

En date du 23 mai 2017 Sur 265.000 réfugiés Burundais en 2015, 156.266 réfugiés Burundais sont rentrés et 108.734 réfugiés Burundais sont encore en exil en 2017, a déclaré le Président de l’Assemblée Nationale.

img-20170531-wa0002.jpgTout cela concourt à alimenter les outils de guerre économique qui ne dit pas son mot, avec laquelle certains visionnaires occidentaux ont décidé que l’Afrique ne doit pas être débout et voguer vers son destin, raison pour laquelle tout pays africain qui tend à sortir la tête hors de l’eau doit être aussitôt combattu avec la dernière des énergies.

Le Burundi est apparu être ce mauvais exemple qu’on ne voudrait pas voir repiqué ailleurs sur le continent africain. Encore une fois comme le disait Mobutu : de quels droits de l’homme s’agit-il ? Et de quel homme parle-t-on ?

Ruvyogo Michel