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Accroître la compétitivité et la fiabilité des opérateurs économiques

Offrir des avantages aux opérateurs économiques, à la douane, aux gouvernements et à leurs économies, tel est l’objectif du programme des Opérateurs Economiques Agréés(OEA) lancé par l’Office Burundais des Recettes le vendredi 16mai 2014. Pour le commissaire des douanes et accises à l’OBR, ce programme va permettre l’accroissement de la compétitivité des opérateurs économiques et contribuer à la stimulation de la croissance économique du pays.

LA PHASE PILOTE DU PROGRAMME DES OPÉRATEURS ÉCONOMIQUES AGRÉÉS A ÉTÉ COURONNÉE DE SUCCÈS
Selon le commissaire de douanes et accises, le programme des OEA offre des avantages liés à la facilitation du commerce, au respect de la législation douanière et fiscale et contribue aussi à la croissance économique.

Par ailleurs, il souligne que pour être un opérateur économique agréé, cela exige entre autres la conformité à la législation douanière et fiscale, la transparence dans les opérations et la solvabilité financière permettant d’honorer les engagements.
Le commissaire indique que parmi les opérateurs économiques burundais , beaucoup d’entre eux remplissent les critères d’adhésion dans ce programme et dit espérer que le nombre d’adhérents va connaître un accroîssement.

Des succès et des défis
Bien que la mise en œuvre de la phase pilote du programme des opérateurs économiques agréés a été couronnée de succès, le commissaire des douanes et accises note que des défis n’ont pas manqué. Il évoque notamments, le retard de notification avant l’arrivée de la cargaison de la part des opérateurs, l’affectation du personnel d’une station à une autre, la défaillance des réseaux informatiques sur les sites pilotes, et la persistance du retard dans le traitement des déclarations des opérateurs économiques agréés.

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NIYONKURU:AVEC LE STATUT D’OPÉRATEUR ÉCONOMIQUE AGRÉÉ, ON A DROIT À PLUSIEURS FACILITÉS
Au nom des opérateurs qui ont eu le privilège d’entrer dans la phase pilote, Stanny Niyonkuru, directeur des approvisionnements à la BRARUDI, indique que cette phase pilote qui a duré une année, a été marquée par un très haut niveau d’engagement et de coopération entre les administrations douanières de la Communauté Est Africaine et les opérateurs de la même région. « Avec le programme OEA, on reconnaît plus qui est douanier, qui est opérateur car tous regardent dans la même direction pour une bonne réussite de ce programme.
Il fait savoir qu’avec le statut d’opérateur économique agréé, on a droit à plusieurs facilités. Il s’agit notamment du pré-dédouanement, de la domiciliation du dédouanement, de la dispense de garantie et même de l’auto gestion des entrepôts sous douane.
Il déplore cependant que les postes frontières couverts par le programme OEA sont limités à Kobero et Kanyaru Haut. « nous souhaitons que le postes frontières soient étendus au moins à l’aéroport, le port et à Gasenyi », insiste Niyonkuru. Cependant il encourage d’autres opérateurs économiques à adhérer au programme OEA pour produire un effet significatif sur le business au Burundi et sur le développement du Burundi.
Signalons qu’au Burundi, le programme a commencé depuis juin 2013 avec trois opérateurs économiques reconnus au niveau régional à savoir BRARUDI, TOYOTA BURUNDI et SODETRA et par après trois opérateurs économiques (BURECO, BAHHRESA et BOLLORE) ont manifesté leur intérêt d’adhérer au programme et se sont vus octroyer le statut d’opérateurs économiques agréé au niveau national.

Bella S.Ndamiye