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Photo : KANYANGE FloraSauvegarder la culture burundaise, source de développement intégral de l’homme

A l’école paramédicale de Gitega située dans la commune et province de Gitega, le chef de l’Etat Pierre Nkurunziza a procédé à l’ouverture des travaux de la Conférence nationale des jeunes, édition 2017, le jeudi 20 avril 2017. Il a demandé aux jeunes de garder jalousement la culture burundaise, socle du développement d’un pays. Quelqu’un qui perd sa culture perd directement son identité et n’a plus de référence dans ce monde.

Dans son discours d’ouverture de la conférence, le président de la République, Pierre Nkurunziza, a fait savoir que la volonté du gouvernement est de construire un Burundi plus prospère qu’il ne l’est aujourd’hui. La jeunesse étant la première richesse qu’un pays puisse avoir, il est important que cette dernière s’en rende compte afin de contribuer au développement durable. Un bon citoyen considère comme sien le développement de son pays. D’où il a insisté sur la nécessité pour les jeunes de participer au développement en soutenant les grands projets de développement planifiés par l’Administration. Il leur a rappelé que les statistiques officielles indiquent que la jeunesse burundaise constitue plus de 60% de la population. « C’est une richesse extraordinaire car, ailleurs sous d’autres cieux, les pays souffrent d’une carence de la jeunesse » a-t-il martelé.
Le Président Nkurunziza a rappelé que le Burundi a été le premier pays à mettre en pratique les recommandations du sommet des chefs d’Etats de l’Union africaine (UA) qui sensibilisaient les pays à rentabiliser la croissance de la population. Au lieu que la démographie galopante soit un défi, il faut la transformer en opportunités, a-t-il poursuivi.

«Unissons-nous pour le développement »

Revenant sur le thème choisi pour la conférence de cette année 2017, à savoir « Jeunesse, unissons-nous pour le développement », le chef de l’Etat a dit que dans l’unité, l’ennemi du Burundi n’aura pas où passer pour déstabiliser le pays et ainsi freiner le développement.
Le chef de l’Etat a annoncé que le gouvernement du Burundi soutient fermement les projets initiés par les jeunes. En témoigne la Politique nationale de la jeunesse qui vient d’être adoptée récemment. « Nous allons mettre en place une banque de la jeunesse qui se chargera d’accorder des crédits aux jeunes en association et constituera leur fonds de garantie pour leurs projets » a déclaré le numéro un de l’exécutif burundais. Et pour cela, il a souligné l’importance de se regrouper en association de développement afin de pouvoir unir la force et ainsi faire face à la pauvreté.

« Gardez-vous de tout ce qui est contraire à la culture burundaise … »

aaaqsfu La Première dame, Denise Nkurunziza, a, dans son exposé, insisté sur l’intérêt pour les jeunes de rester sereins en tout et surtout dans leur choix au quotidien car la vie est faite de choix. Il a déploré le fait que certains jeunes d’aujourd’hui n’ont plus le sens de la vie parce qu’ils ne se sont pas tracé un chemin au préalable. Elle a dit qu’un jeune qui ne sait pas ce qu’il voudrait devenir demain est facilement manipulable par les politiciens ou d’autres personnes mal intentionnées. « Il faut dès le bas âge se donner une vision pour la vie ; cela permet de s’y préparer en conséquence » a-t-elle dit avant de donner l’exemple d’un jeune pouvant se retrouver dans un groupe de vagabonds et de délinquants qui se livrent à des drogues.

Revenant sur l’exposé de son épouse, le chef de l’Etat Pierre Nkurunziza a rappelé les actes de barbarie qui détériorent la valeur de l’homme. Il a indiqué que la culture burundaise, si elle est bien gardée, renferme une richesse qu’on ne retrouve nulle part. Or, a-t-il ajouté, la culture d’un peuple est son principal atout pour le développement. Il a fait savoir qu’actuellement, si on ne fait pas attention, il est facile pour un jeune de se perdre dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Toutefois, ces dernières devraient constituer un atout si on sait choisir ce qui intéresse la culture de chacun.
Le chef de l’Etat a rassuré les jeunes que les richesses dont le pays regorge sont suffisantes pour arriver à un développement durable, et qu’il suffit que les jeunes s’en rendent compte et s’unissent dans les travaux de développement. Et, surtout, que l’union fait la force, a-t-il rappelé.

Amédée Habimana

[source : http://ppbdi.com/index.php/ubum/imibano/9-actualite/6790-gitega-conference-nationale-des-jeunes-edition-2018 ]