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Le Burundi occupe la 1ère place dans la mise en œuvre du marché commun EAC en 2016 ( Photo : RTNB )Le Secrétariat de la Communauté Est Africaine en collaboration avec le Ministère à la Présidence en Charge de l’intégration dans l’EAC ont organisé lundi 20 mars 2017 une réunion de dissémination du contenu du tableau de bord pour le suivi et l’évaluation de la mise en application du protocole portant création du marché commun de la communauté Est africaine. Ce protocole de création du marché commun qui est entré en vigueur le 1 juillet 2010 a pour importance d’ouvrir le marché et faire l’union douanière. Ce tableau de bord a pour objectif de rendre plus efficace la libre circulation des biens, des services, des marchandises et des capitaux.

Le Ministre de l’intégration dans l’EAC Léontine NZEYIMANA, indique que l’objectif de la réunion est d’évaluer où en est, dans l’intégration du marché commun pour les pays de la communauté Est africaine. Selon Léontine NZEYIMANA, il est question de voir ce qu’ils ont déjà réalisés, ce qui restent à faire et comment ils peuvent le faire. Il est question également de se comparer à d’autres pays de la communauté, donc c’est l’évaluation globale de tous les pays membres de la communauté Est africaine vis-à-vis à la mise en œuvre du protocole portant création du marché commun de l’EAC. Elle a en outre rappelé que le succès d’ implantation du marché commun de l’EAC constitue non seulement une opportunité dans le développement économique du pays mais aussi la plaque tournante dans le processus d’intégration régionale.

Le Consultant de la Banque mondiale précise quant à lui que le Burundi occupe la 1ère place avec un pourcentage de 97%. Et d’ajouter que cette dernière résulte à la suppression des barrières tarifaires. La Ministre à la Présidence en charge de l’intégration dans l’EAC a rappelé que les défis restent à relever comme l’harmonisation des lois et la libre circulation des capitaux pour accomplir la mise en œuvre totale du marché commun.

A la fin de cette activité, les participants ont formulé des recommandations. On citerait notamment la priorisation de l’implantation de ce marché commun, la transparence et l’implication du secteur privé.

[ http://www.rtnb.bi/fr/art.php?idapi=1/2/18 : publié Lundi, le 20/03/2017 par NKURUNZIZA Dieudonné ]