Partage

c7yivyuxkaixjyu.jpgemblème du BurundiDepuis 2015, le Burundi empêche beaucoup de monde de dormir dans les sphères diplomatiques.
Sous le prétexte que le Burundi était/est un maillot faible des ex colonies(pardon des ex tutorats) belges; l’ancien tuteur s’est employé à couvrir un programme bien huilé et bien essayé et documenté sous d’autres cieux: “changement de régime”

Dans une récente déclaration de

@dreynders le ministre belge des affaires étrangères avoue presque la main sur le coeur que l’on s’est trompé en adoptant un régime de sanctions à l’égard du pays de Mwezi Gisabo; Samandari et Inarunyonga. Qu’est ce qu’il a voulu dire au juste?

Qu’il aurait été induit en erreur par des partenaires! Quels sont ces partenaires.

Pourquoi la Belgique qui a le “monopole d’expertise” sur les trois pays de l’Afrique centrale(RWANDA BURUNDI RDC) se laisserait influencé par des partenaires moins outillés.

La raison semble relativement simple, rappelez vous: avant la mort de Mouammar KHADAFI qu’est ce qui s’est passé:

 visite chez son “ami” de longue date l’italien Sylvio Berlusconi, ou il s’est amusé”semble t il dans une soirée bunga bunga.

 Déroulé du tapis rouge à Paris et planter son dar jane(tente bivouac traditionnelle) dans les enclos de l’hôtel Marigny
Pour le reste, vous connaissez la suite.

Quoi qu’on ait beaucoup de choses à reprocher au dirigeant libyen,jusque là la ligne rouge n’avait pas encore été franchie. Tant que les agissements de Rais libyen ne dérangeaient pas les transferts sud-nord et qu’il(Khadafi) continuait à être le verrou qui empêchait le déversement d’une horde de nègres vers l’Europe, le rais libyen pouvait continuer son jeu.

Mais cela allait changer avec ses projets de vouloir financer le “fonds monétaire africain” au moyen de l’or que la Libye possédait au FMI ce qui allait affaiblir ce dernier et sonner le glas du FCFA(francs des colonies françaises d’Afrique)-. Ce fait constituait à lui seul un casus belli, la ligne rouge que Khadafi avait allègrement dépassée. Cela d’autant plus qu’un autre palier avait été franchi auparavant; lorsque la Libye avait décidé de financer 80% du premier satellite de communication; qui permettait d’un coup à l’Afrique de ne plus dépendre des centraux téléphoniques européens, coupant ainsi l’éternel manne des locations des lignes satellitaires européens. Son arrêt de mort et le démembrement de la Libye avait sonné.

Qu’est ce à voir avec le Burundi(27834km²)? Quelles similitudes y a t il avec ce petit pays d’Afrique centrale aussi minuscule que la Belgique(30000km²)?

Le Burundi est le seul pays en Afrique subsaharienne à ne pas satisfaire aux volontés de changement de régime tel que initié en Libye, en Tunisie, très tôt en Côte d’Ivoire, sans oublier le Burkina Faso ainsi que le Mali.

Le Burundi contré carre les plans de ceux qui prônent le contrôle de l’Afrique dans ses échanges avec l’Occident; c’est à dire des échanges dominés essentiellement par des matières premières payées en monnaie de singe, vers le nord; et des produits manufacturés vers le sud au prix forts, monopôle oblige.

Le Burundi les contre carre en ce sens qu’il a revu tous les contrats fonciers qui dataient de l’époque de l’arrivée des Allemands au Burundi ; il a revue tous les contrats miniers désavantageux qui avaient été conclus par les régimes minoritaires(tutsi) des décennies précédentes.

Le Burundi a diversifié ses relations en se tournant vers la Chine et la Russie; ainsi qu’une collaboration avec les pays émergents.

Sur le plan interne, le Burundi a continué à optimiser la gestion des recettes locales, et un appel aux travaux communautaires.

Selon certains experts que les médias “main stream” ne consultent pas pour des raisons évidentes. Le Burundi serait en train de constituer un cas d’école pour la géostratégie occidentale.

Dès lors, les autorités burundaises devraient faire particulièrement attention, car dans la marche du monde; les plus forts ont toujours raison. Et ils changent rarement d’avis, ils reculent les échéances mais fin de fin, ils finissent par arriver à leurs fins.

Il est très peu probable que nous assistions à une réorientation de la politique étrangère de la Belgique à l’égard du Burundi. Un signe qui ne trompe pas à ce sujet, est le black out des média “main stream” sur les déclarations du Belge @dreynders. Preuve qui tenterait à démontrer que le scenario de la réorientation n’aurait pas été approuvé. Ainsi nous ne devrions pas assisté à un changement majeure de la diplomatie belge et par là européenne vis à vis du Burundi.

Comme le dit l’adage “Mpisha ko unyanka nanje nzoguhisha ko ndabizi, les dirigeants burundais ne l’ignorent certainement pas, dans le cas contraire ce serait une incommensurable erreur.