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M. Audace NDAYIZEYE, président de la CFCIB ( Photo : RTNB )La chambre fédérale de commerce et d’industrie du Burundi CFCIB en sigle organise ce vendredi 10 mars 2017 une activité de Networking baptisée « café du président » dans le cadre d’échanger de façon conviviale et libre. Ce café était convié aux représentants des opérateurs économiques et ceux du ministère du commerce, de l’industrie et du tourisme et l’office burundais des recettes sous le thème « Partenariat Public-Privé, défis et opportunités ». Dans cette activité l’assistant du ministre du Commerce et de l’Industrie, Aimable NKUNZUMWAMI qui a représenté le ministre a rappelé aux opérateurs économiques que depuis 1990 la Banque mondiale fut la 1ère institution multilatérale favorable et encourageant le Partenariat Public-Privé. Il leur a annoncé que le ministère a pour mission de favoriser les opérateurs pour élargir l’assiette fiscale. Dans la même logique de faciliter les opérateurs économiques, le ministère a mis en place un cadre légal surtout dans la loi de 2015 sur le Partenariat Public-Privé ainsi que la loi sur les marchés publics que les équipes techniques ont déjà mis en place. Cette loi est à la table de l’Assemblée Nationale pour étude et adoption. Pour le président de la CFCIB, Audace NDAYIZEYE, le Partenariat Public-Privé permet d’optimiser l’usage des ressources publiques rares à d’autres dépenses prioritaires, de mieux gérer des services publics et ce partenariat doit être gagnant-gagnant. Audace NDAYIZEYE a rappelé que le secteur privé a besoin de l’état par la mise en place de la politique cohérente, acceptable, transparente et un cadre favorable à l’investissement privé aux risques prédictibles. Pour réussir ce pari, il faut un cadre juridique et réglementaire fiable afin d’inciter les investisseurs à s’engager car ce sont eux les créateurs d’emplois et qui diminuent le chômage qui est l’indice de la pauvreté. Il a révélé des défis rencontrés au cours de leurs activités comme le manque de renforcement des capacités, le problème de la politique cohérente, la corruption et le non séparation claire des responsabilités. Il a enfin remercié l’initiative du gouvernement d’avoir songé à mettre en place le cadre de dialogue entre les privés et le public qui est fonctionnel depuis un certain temps et qui a déjà ses résultats. Les opérateurs ont proposé la compétitivité dans les marchés publics et d’ d’éviter ainsi le gré à gré;, de mettre les personnes compétentes dans l’agence de régulation des marchés, de chercher comment décrocher les financements du Fond Mondiale qui actuellement est orienté dans l’environnement, de traduire les textes et lois réglementaires en Kirundi.
[ http://www.rtnb.bi/fr/art.php?idapi=1/1/181 : publié Vendredi, le 10/03/2017 par NKURUNZIZA Dieudonné ]