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Bien obligé de dire enfin son mot sur ce qui s’est passé au Burundi en 1972 et les années qui ont suivi. Le Burundi des années 1972, sous la dictature du clan hima, sous le fameux plan simbananiye qui visait l’équilibre numérique entre les hutus et les tutsis, c’est-à-dire le passage de 85% pour les hutu et de 14% pour les tutsis afin de les ramener vers les 50-50, plusieurs milliers de hutu furent massacrés et enfouis soit vifs soit dépiécés dans des fosses communes dans plusieurs endroits du pays.

Lors de négociations d’Arusha, quelques leaders des hutu ayant pris part à ces assises avaient voulu mais sans conviction que la lumière soit faite sur ces crimes c5-qmelvaaappeq.jpginnommables de 1972 et plus, mais le camp des bourreaux, lourdement représenté dans G10 contre G7; ont fait semblant de l’accepter alors que au fond ils prônaient de torpiller par tout moyen la tenue véritable d’une telle étape.

Souvenez vous que depuis les années 2000 fut l’époque où commencèrent à jaillir comme des champignons des radiodiffuseurs pro-Buyoya et qui avaient pour mission de laver la mémoire de Burundais en leur promettant que c’est pour leur bien qu’ils sont là. Question que je me pose, comment un nazi peut convaincre un juif même après un siècle qu’il veut lui faire du journalisme professionnel y compris l’enseigner son passé.
J’ai eu ma réponse en voyant la physionomie du journalisme au Burundi, 99% monoethnique et surtout fils et filles de Buyoya et/Busokoza. Une autre réponse je l’ai eue quand ces pseudo journalistes s’acharnaient sur le travail de la CNTB (Commission Nationale Terres et autres Biens).

Actuellement, c’est le tour de l’onu d’être dans le collimateur du clan des bourreaux pour tenter d’etouffer le travail d’une commission sœur de cntb, la fameuse CVR. img_20170227_205459.jpgDans leur syndrome de Massada, les proches de micombero, s’en prennent violemment à l’onu pour qu’elle ne déclassifie pas les dossiers qu’elle détient sur 1972 et plus.

Mais le non dit c’est quoi?

Fosse commune de rusaka mwaro centre du Burundi
Les ossements humains enfouis à la hâte dans de conditions inhumaines à l’instar d’Ashwitz ont résolu de venir eux-mêmes dire à SE Guterres qu’ils en ont marre avec l’enfouissement d’un tel lâche crime dans les tiroirs onusiens.
En faire une galérie de photo pour les présenter à l’onu suffira à lui signifier que la flatterie que lui fait présentement le clan des bourreaux ne vise que la distraction et la création d’un dossier pour en étouffer un autre.
Pour ce je recommande plus de tact et munitie à SE Guterres car il risque de passer pour un négationniste du crime hima de 1972 au Burundi.

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par Sagacite2017bi