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En date du 20 mai 2014, à l’hôtel Source du Nil, lors du deuxième atelier d’évaluation de la feuille de route convenue en mars 2013 entre partis et acteurs politiques, tout en prenant compte des dispositions pertinentes de la Constitution du Burundi, les Accords d’Arusha, la loi sur les partis politiques, le code électoral, les parties prenantes se sont convenues ce qui suit : Le gouvernement, les partis politiques, la société civile, les medias, les jeunes affiliés aux partis politiques, s’engagent tous à contribuer à la création d’un environnement propice à la tenue des élections libres, transparentes, inclusives et apaisées. Le gouvernement quant à lui s’engage à assurer et garantir un environnement sécuritaire qui protège tous les acteurs politiques, faciliter l’organisation de leurs activités politiques, la libre participation de la population au processus électoral, ainsi que toutes les personnes impliquées dans les élections y compris les candidats aux différents scrutins, les militants, les observateurs, les représentants des medias et les membres de la Ceni et ses démembrements. Tandis que les acteurs et coalitions politiques doivent être libres de mener leurs activités politiques en toute liberté pendant la campagne électorale sur toute l’étendue du territoire national, dans le respect du cadre légal en vigueur qui doit s’appliquer équitablement à toutes les formations politiques avant , pendant et après le scrutin. Les partis politiques se sont engagés à sensibiliser leurs membres, en particulier les jeunes au respect des droits civils et politiques, au respect des valeurs démocratiques, à dénoncer et condamner toute forme de violence, verbale et physique comme mode d’expression politique. La révision transparente du fichier électoral et la délivrance de la carte d’électeurs à tous les citoyens remplissant les conditions requises est un devoir pour la Ceni. Les partis et acteurs politiques s’engagent à respecter le verdict des urnes et à régler tout contentieux électoral par des voies pacifiques et légales, tandis que les medias doivent éviter toute manipulation de l’information, avant, pendant et après les élections, notamment par propagation des rumeurs ou la publication des résultats avant l’annonce officielle par les organes habiletés. Les medias publics doivent garantir l’accès aux partis, acteurs et coalitions politiques qui prennent part aux scrutins sans discrimination et les libertés d’expression, de manifestation et d’association garanties par le cadre légal en vigueur.