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L’amélioration de l’accès à l’énergie est l’une des priorités du gouvernement burundais. C’est ce qu’a affirmé Côme Manirakiza (photo), le ministre de l’Energie et des Mines.

« Malgré les progrès marqués par l’augmentation de la production énergétique en 2016, on déplore la survenance du changement climatique qui a perturbé le gouvernement dans la mise en place de sa politique énergétique », a affirmé le responsable.

La rareté des pluies a en effet réduit de manière significative la production des barrages électriques. Au cours de l’année 2017, le gouvernement prévoit donc de faire installer par un producteur indépendant d’énergie une centrale à fioul de 30 MW de capacité. La construction de quatre centrales hydroélectriques, d’une capacité totale de plus de 93 MW, sera également lancée. Il s’agit des barrages de Mpanda (10 MW), Murembwe (48 MW), Kaburantwa (20 MW) et Ruzibazi (15 MW).

Des lignes électriques régionales seront aussi mises en place. Il s’agit de la ligne Kamayola-Bujumbura qui reliera le pays à la RD Congo et dont le coût de réalisation a été estimé à 45 millions d’euros. La ligne de transmission Kigoma-Gitega d’une valeur de 16 millions $ permettra quant à elle d’établir une interconnexion avec la Tanzanie, de même que la ligne Rusumo Falls-Gitega. Le coût de construction de cette dernière ligne a été estimé à 19 millions d’euros.

Le Burundi a une capacité électrique d’environ 40 MW.

Gwladys Johnson