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Le premier vice-président de l’Assemblée Nationale au Burundi, Agathon Rwasa, a invité mercredi les politiciens burundais à ne pas privilégier le sentimentalisme et à plutôt répondre au prochain round de pourparlers inter-burundais convoqué le 16 janvier prochain à Arusha en Tanzanie.

“On ne doit pas privilégier le sentimentalisme ou les émotions au détriment de l’intérêt général des Burundais (…). S’il advenait qu’on nous convie, on n’a aucune entrave à y participer parce qu’on est déterminé à ce que la solution de la crise burundaise soit trouvée le plus rapidement possible”, a indiqué Agathon Rwasa.

Il regrette que ce rendez-vous du 16 janvier ne soit pas inclusif du fait que seule l’opposition de l’extérieur et ceux qui n’ont pas répondu au rendez-vous de Bujumbura du mois d’octobre dernier, y ont été invités.

Il regrette également que cette solution tarde à être trouvée à cause de certains politiciens qui “spéculent”.

“Le problème, c’est la volonté de trouver des solutions qui conviennent à notre pays. Ce ne sont que des spéculations. Ceux qui ont le pouvoir spéculent pour s’y maintenir autant faire se peut et ceux qui veulent conquérir le pouvoir voudraient peut-être le conquérir et s’en accaparer 100%. C’est cela qui fait que les initiatives des fois tombent en annulation”, a expliqué le premier vice-président de la chambre basse du parlement.

Il demande aux Burundais de se ressaisir car, dit-il, “c’est nous qui avons des problèmes, ce ne sont pas les gens de la Facilitation ou de la communauté internationale, les uns et les autres ont leurs parts, mais nous autres les Burundais, nous souffrons davantage”.

@rib News, 11/01/2017 – Source Xinhua