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On est engagé à la mobilisation au retour des réfugiés

L’ombudsman burundais, Edouard Nduwimana , est revenu de la Belgique dans la nuit du dimanche 18 décembre 2016. Durant son voyage de travail, il a parlé avec différentes personnalités belges sur la restauration des relations entre le Burundi et la Belgique. Sans oublier le retour des réfugiés burundais, surtout ceux qui ne sont pas poursuivis par la justice.

A son arrivée à l’aéroport international de Bujumbura, l’ombudsman burundais a fait savoir que parmi les priorités qu’il s’est fixées à contribuer à la mobilisation au retour des réfugiés au Burundi, y compris les réfugiés politiques. C’était ainsi une occasion d’échanger avec les réfugiés burundais qui se trouvent en Belgique, surtout ceux qui ne sont pas poursuivis par des dossiers judiciaires. M. Nduwimana indique qu’il a expliqué la situation réelle qui prévaut au Burundi, les avancées du dialogue interburundais sur le plan tant interne qu’externe. Il affirme qu’il était allé appuyer la facilitation externe. « Même si on a fait recours à cette facilitation, le problème reste burundais et les solutions seront trouvées par les Burundais», dit-il. C’était une occasion de rassurer les Burundais.

Il a saisi cette occasion pour rencontrer son collègue de la région Wallon-Bruxelles qui est en même temps président de l’association des ombudsmans et médiateurs des pays francophones. C’était en vue d’échanger sur les modalités de coopération entre les deux institutions d’ombudsman. Il a promis que, dès l’année prochaine, des projets vont être financés par l’institution de l’ombudsman belge afin de soutenir les Burundais.

Edouard Nduwimana a enfin rencontré les autorités belges pour parler de la restauration des relations entre le Burundi et le Royaume de Belgique. Il a ainsi rencontré le ministre des Relations extérieures pour voir comment restaurer le bon climat de coopération malgré quelques troubles qui se sont observées entre nos deux pays. Toutefois, malgré ces troubles, ce qui est rassurant est que les canaux de communication sont restés ouverts. L’ombudsman burundais a rassuré que les échanges ont été fructueuses.

BLANDINE NIYONGERE, http://www.ppbdi.com