RDC : 3 soldats congolais tués et 27 rebelles burundais neutralisés
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Lors d’« intenses » combats dans l’est de la RDC, ayant permis de déloger les rebelles de leur fief historique sur les plateaux de l’est de la RDC.

L’armée congolaise a annoncé avoir « neutralisé » 27 rebelles burundais et perdu trois de ses hommes lors d’intenses combats ayant permis de déloger les rebelles de leur fief historique situé dans les plateaux de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), à la lisière avec le Burundi.

« Après trois jours d’intenses combats, nous avons délogé et récupéré le quartier général de rebelles burundais des Forces Nationales de libération (FNL) dirigé par Aloïse Nzabampema », a déclaré lundi à l’agence Anadolu, Dieudonné Kasereka, Capitaine et porte-parole de l’armée dans la province du Sud – Kivu où ces rebelles sont actifs depuis deux décennies.

Les localités tombées aux mains de l’armée sont notamment Naombe dans le territoire de Mwenga, alors que d’autres sont dans le territoire de Fizi, frontalier avec le Burundi.

Délogés, les rebelles se sont retranchés dans les forets se Muranvya, Nyaburunda Kashongo et dans la vallée Nyanzale Rudaga, selon le porte-parole, affirmant que les combattants rebelles sont en « débandade ».

En avril 2019, le chef des FNL, le général autoproclamé Aloys Nzabampema avait été « grièvement blessé », selon l’armée congolaise. Ces rebelles burundais hutus se sont repliés dans la plaine de la Ruzizi, dans l’est de la RDC voisine depuis 2009. L’armée congolaise les accuse régulièrement de faire régner l’insécurité dans les territoires d’Uvira, Fizi et Mwenga, dans le Sud-Kivu.

Cette rébellion dont des dissidents avaient formé un parti politique en 2009, avait été créée en 1980 et avait pris part à la guerre civile au Burundi, marquée par la mort d’au moins 300 000 personnes. La guerre civile avait opposé l’armée, alors dominée par la minorité tutsie, à plusieurs mouvements rebelles hutus.

Depuis 2005, le Burundi est dirigé par un pouvoir hutu élu. Les autorités affirment que les forces de sécurité sont « paritaires » entre les deux ethnies qu’on retrouve également au Rwanda et dans l’Est de la RDC.

Source Agence Anadolu