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La réunion de ce weekend passé, de cet ensemble disparate d’hommes et de femmes sans assise politique au Burundi mais soutenu à bout de bras par des milieux néocoloniaux a été très riche en déchirement et en mise à jour des divisions internes définitivement inconciliables.

Comme c’est rapporté sur le site Bujumbura news, sur les photos on voit effectivement des mines de têtes d’enterrement à cette réunion du CNARED à Bruxelles, qu’après la mise à nu des machinations du CNARED par le médiateur tanzanien MKAPA, le CNARED s’est réuni à Bruxelles ce dimanche et qu’il y régnait une ambiance de croque-mort.. Les temps sont devenus durs et l’espoir fait défaut ; que vont-ils devenir ? Comment vont-ils survivre politiquement ? Que peuvent-ils encore raconter à ceux qui les ont cru béatement ? Chacun d’eux, peut dorénavant se laisser aller à son ambition personnelle et les positions des uns et des autres commencent à se préciser. Advienne que pourra se disent-ils.

D’après les informations qui fuitent, trois tendances commencent à se cristalliser à savoir : a) le groupe Busokoza qui privilégie la voie des armes pour arriver au pouvoir ; b) le groupe Minani conscient de son inexistence sur l’échiquier politique burundais souhaiterait que les néocoloniaux qui ont investi en eux puissent leur apporter le pouvoir sur un plateau des négociations car le souvenir du G7 et du G10 les hante encore ; c) le groupe des frondeurs qui lui attend pour voir où se trouve le cheval gagnant avant de mettre sa mise sur la table. Qu’a-t-il à perdre dans cette galère ? Être et avoir été , telle est la question.

Comme l’écrivait Cubwa Léon, juste pour un clin d’œil, de la même manière que l’histoire le démontre à chaque fois que de besoin, le peuple burundais réserve toujours une fin de non-recevoir à tout aventurier fut-il un suppôt zélé des néocoloniaux. La coalition CNARED est en train de vivre cette expérience amère.

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Ruvyogo Michel