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Les Burundais souverains disent non à l’ingérence déstabilisatrice que veulent entretenir et alimenter à partir de la Belgique certains néocoloniaux aidés par des ventriotes Burundais.

Le Sénat belge avait, lundi passé co-organisé avec l’opposition radicale et violente, recherchée par la justice burundais, une conférence autour du thème « Qu’est-ce qui empêche la communauté internationale d’agir et de protéger le peuple burundais ? », au Parlement de Belgique, avec la participation notamment de la nébuleuse société civile burundaise en exil et de nombreuses ONG internationales acquises aux idées néocoloniales.

Cette réunion a suscité une forte polémique à Bujumbura où le pouvoir ne décolère pas.

Le responsable de la communication du chef de l’Etat burundais ne décolérait pas lundi soir. Il s’insurge contre une réunion, dit-il, qui n’a vu que la participation de la seule opposition et où l’on a proféré les pires mensonges sur le Burundi, dit-il. C’est la preuve à ses yeux que la Belgique joue un « rôle dans la déstabilisation du Burundi ».

« C’est une insulte, une énième insulte ! C’est inacceptable. C’est une leçon, le peuple burundais tire la conclusion que la Belgique est toujours derrière tous les actes d’agression et de perturbation de l’ordre public dans le pays », estime Willy Nyamitwe.
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Bucumi Laurent

RFI
Photos Agence BUJUMBURA News (Burundi)