Le ministère des affaires étrangères dresse son bilan trimestriel
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Le Ministre des affaires étrangères et de la coopération au développement Ambassadeur Albert Shingiro a présenté mercredi 30 septembre 2020 les réalisations trimestrielles de son ministère pour le 1er trimestre 2020-2021. Ces réalisations sont selon le ministre, basées sur 4 axes principaux à savoir le renforcement de la bonne gouvernance, de la communication diplomatique, de l’extension de la coopération au développement et de la consolidation d’une relation stratégique entre la diaspora et le gouvernement.

 
 
Comme l’a recommandé la retraite gouvernementale du 21 au 23 juillet 2020, le ministère s’est approprié les recommandations relatives à la lutte contre la corruption et à la gestion en bon père de famille et tout personnel a son cahier des charges bien précis de la base au sommet, les hauts cadres ont signé leurs contrats de performance au cours de ce trimestre , a souligné Albert Shingiro. Il en est de même pour le personnel des missions diplomatiques et consulaires.

Pour bien réussir ses missions, Albert Shingiro a indiqué que le ministère a travaillé sur les projets de loi, de décret et de politique à transmettre aux superstructures pour programmation au conseil des ministres. Il a précisé que c’est notamment le projet portant carrière diplomatique, le projet portant politique sectorielle du ministère, et le projet de document de politique étrangère du Burundi qui, une fois adopté sera une première dans l’histoire du Burundi depuis l’indépendance en 1962.

Le ministère a mis en place un cadre légal des travailleurs migrants burundais à l’étranger où une direction chargée de la protection et de la promotion des travailleurs burundais à l’étranger a été créée par le nouveau décret réorganisant le ministère et qui va veiller aux intérêts de ces burundais, la promotion de leur mobilité dans un contexte coordonné, a-t-il ajouté.

Il a souligné néanmoins que malgré ces réalisations, une contrainte majeure est survenue « la Covid-19 » qui a retardé ou même entravée certaines des activités qui étaient inscrites au plan d’action du ministère surtout au niveau du service de l’extérieur parce selon Albert Shingiro, son travail n’est pas au Burundi mais à l’étranger pour interagir avec différents partenaires.

« Nous allons travailler avec dévouement et détermination afin de normaliser les relations de coopération avec l’Union Européenne qui avait suspendu sa coopération de façon unilatérale avec le Burundi, le retrait du Burundi sur l’agenda du conseil de sécurité des Nations Unies et la recherche de nouveaux partenaires », a conclu Albert Shingiro.

 
Par NDARIBAZE Jean Marie