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Ce jeudi 3 novembre, l’Ambassadeur de Belgique a visité le centre national de référence en kinésithérapie et réadaptation médicale (CNRKR) dont la création a été financée par la coopération belge.

Il a été accueilli et guidé dans sa visite par Dr. Pontien Ndabashinze, Directeur du Centre Hospitalo-Universitaire de Kamenge (CHUK) dans l’enceinte duquel est installé ce nouveau centre et par le Dr Alexis Sinzakaraye Directeur du Centre.

Ce centre est un des éléments essentiels du « programme de développement de la médecine de réadaptation au Burundi » qui est mis en oeuvre depuis 2011 en partenariat entre le Ministère de la Santé Publique et de la lutte contre le Sida (MSPLS), l’APEFE et l’ONG burundaise COPED. Il dispose de ressources humaines très compétentes et d’équipements de très bonne qualité. Il accueille des patients depuis janvier 2016. Il a été confié en gestion autonome à l’ONG COPED par le MSPLS.

Sa création est le fruit d’un partenariat sud-sud entre le Burundi et la faculté des Sciences de la santé (FSS) de Cotonou (Bénin) dont l’école supérieure de Kinésithérapie (ESK) a formé, avec des bourses de l’UCL et de la CTB, les 12 kinésithérapeutes burundais de très bon niveau qui animent aujourd’hui le CNRKR.
Un médecin spécialiste en réadaptation encadre cette équipe performante. Un second médecin est en fin de formation à l’UCL.

Le CNRKR est l’étape qui précède la création à Bujumbura, à l’horizon 2018, d’une Ecole Supérieure de Kinésithérapie dont il deviendra le lieu de stage principal.

L’Université Catholique de Louvain appuie depuis 2001 la création et le développement de l’ESK de Cotonou. Elle appuie à présent la création de la future ESK de Bujumbura en formant au niveau master et doctorat une sélection des meilleurs kinésithérapeutes burundais et qui constitueront son noyau d’enseignants des matières pratiques de kinésithérapie.

L’APEFE, épaulée par Wallonie Bruxelles International fournit de son côté l’appui technique et coordonne l’ensemble du projet. Celui-ci s’intègre dans un programme plus large appelé « B4″ (Belgique – Bénin – Burundi – Burkina Faso). qui s’appuie sur ce fructueux réseau d’échange sud-sud et sud-nord-sud ».

Source: Ambassade de Belgique au Burundi (facebook)