Partage

Une salle vide et des conférenciers amorphes voilà la constatation des participants. cnared-2.pngSelon les participants, qui étaient composé essentiellement de tutsi du MSD, le CNARED vient de disparaitre.

Cette opposition radicale sous le label « CNARED », sans assise politique au Burundi, mais qui rêve toujours d’un gouvernement de transition sans Nkurunziza, s’est retrouvée cette semaine en conclave à Bruxelles grâce au soutien du Centre for Humanitarian Dialogue, une ONG basée en Suisse, pour des cours de négociation et l’harmonisation des positions pour la suite du dialogue.
14375313_10153777241767073_803263728_o.jpg vue lors de sa conférence de presse d’après le conclave

Ikiriho a pu obtenir la liste complète de ceux qui ont participé au conclave de Bruxelles: Jean Minani, Gervais Rufyikiri, Pie Ntavyohanyuma, Bernard Busokoza, Alice Nzomukunda, Onésime Nduwimana, Frederic Bamvuginyumvira, Léonce Ngendakumana, Léonidas Hatungimana, Mathias Basabose, Francois Nyamoya, Domitien Ndayizeye, Sylvestre Ntibantunganya, Pamphile Muderega, Pancrace Cimpaye, Jérémie Minani, Aline Ndenzako, Anicet Niyonkuru, Antoine Butoyi, Aloys Baricako, Charles Nditije, Eddy Patrick Bakina, Jean Bosco Ndayikengurukiye, Julien Nahayo, Joseph Ntidendereza, Cyriaque Ndayitwayeko, Eric Nkenguburundi, Gervais Niyongabo, Zénon Nimubona, Dismas Nditabiriye, Séverin Minani.

Deux anciens membres de la CNIDH participent à ce conclave du CNARED: Frère Emmanuel Ntakarutimana (ancien président de la Commission) ainsi que Jean-Marie Vianney Kavumbagu.
Parmi les animateurs des rencontres du CNARED, il y a Pierre Hazan, Marion Paravicini de l’Université Libre de Bruxelles, ou encore Freddy Nkurikiye et Marc Hofstetter, tous du CHD.

On remarquera l’absence de Léonard Nyangoma dans la liste de présence du CNARED à Bruxelles. Les préparatifs pour la suite du dialogue sont d’autant plus urgents que Mkapa a indiqué aux Chefs de l’Etat de l’EAC que le dialogue inter-burundais doit durer le moins de temps possible pour permettre aux Burundais de rebâtir leur économie, à la traîne dans la région.

Sources: ikiriho