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Une ONG occidentale a mis le paquet en louant un espace au Hilton de Bruxelles au profit du CNARED afin qu’il y tienne un conclave d’une semaine dont l’objectif est de lui permettre de mettre du contenu politique viable à ce conglomérat sans idéologie ni structure.

Une forte délégation venue de Bujumbura réclamerait plus de moyen à cette ONG pouvant l’aider à se réorganiser à l’intérieur du pays tout comme à l’extérieur. Tandis que ceux venus du Rwanda affirment avoir une procuration des mouvements armées contre le pouvoir de Nkurunziza.

Les petits partis « individuels » (qui ne comptent qu’un ou deux membres) veulent maintenir la pression afin de participer au prochain gouvernement éventuel d’union nationale.

Cette ONG demande et conseille aux politiciens en exil plutôt de réintégrer le processus interne des négociations puisque la grande majorité des opposants vivent déjà au Burundi.

Les échanges continueront jusqu’à vendredi soir et seront sanctionnés par une conférence publique.

Les burundais de Bruxelles n’attendent rien de palpable de cette réunion. Plusieurs d’entre eux affirment qu’ils sont fatigués de ces conférences où le mensonge coule à gogo et où ils se sentent considérés comme des enfants à qui on veut faire avaler une soupe amère de mensonges sans fin.

Sont donc présents à cette réunion le Docteur Jean Minani et Francois Nyamoya venus de Kigali. Jean Bosco Ndayikengurukiye venu de Kampala. Joseph Ntidendereza qui vit à Stockolm. Ceux qui sont venus du Burundi sont: Léonce Ngendakumana, Domitien Ndayizeye, Antoine Butoyi, Gervais Niyongabo, Dismas Nditabiriye, Aloys Baricako, Zénon Nimubona et Eric Nkenguburundi.
Il faut noter que ce ne sont pas tous les membres du directoire du CNARED qui sont invités. L’ONG qui organise cette rencontre a fait un tri considérable afin d’écarter les gêneurs suite aux divisions internes qui se font remarquer au sein de cette organisation en perte de vitesse.

L’autre problème majeur, ce sont les tutsi considérés comme les enfants mal aimés du CNARED qui restent toujours exclus des grandes décisions qui sont prises dans la plus grande discrétion. Ce qui pousse les tutsi à prendre des distances de plus en plus avec le CNARED.

Cette rencontre est considéré par plus d’un comme celle de la dernière chance pour le CNARED.

Sources : Agence Bujumbura news