Partage

Ce sont des feux croisés contre le Burundi, orchestrés simultanément par les agences de l’ONU, les ONG et les corporations des métiers comme Reporters Sans indip2-010-202x300-2.jpgFrontières, contre un Burundi, qui sommes toutes n’étant pas une superpuissance, risque de croire qu’il le Nombril du Monde !

Début juillet, HRW faisait du tapage sur les VIOLS de femmes et filles, après avoir interrogé des réfugiés en Tanzanie. Mais le pot-aux-roses, c’est que dans les camps de réfugiés burundais au Rwanda, on enregistrait 52 naissances par semaine suite aux viols de masse de nos concitoyens, qui s’étaient exilés suite aux rumeurs propagés par Kagame et la Radio RPA de Alexis Sinduhije. Hrw voulait-il créer une couverture préventive de ces crimes en en exaltant d’autres imaginaires ?

Toujours au mois de juillet, la Ministre de la Justice Kanyana a dû faire face à la Commission ONU contre la Torture, où elle a trouvé que le rapport de l’Etat avait été remplacé par les plaintes mensongères de la soi-disante « Société Civile ». Elle a été obligée de demander du temps pour étudier ces nouveaux documents tandis que les ennemis habituels disent que le Burundi a tourné le dos aux questions.

Le dernier épisode est le forcing du nouvel ambassadeur de France aux N.U, Delattre, pour obtenir unvote du Conseil de Sécurité, alors que le Burundi avait clairement fait connaitre sa position. Il en a résulté une résolution, la 2303, pour l’envoi de 228 policiers au Burundi, que le Burundi rejette complètement. Le Burundi en effet n’en a pas besoin. Il en a en suffisance. D’ailleurs c’est la même France qui a fait plier bagages aux policiers burundais de RCA, sa zone d’influence; ils sont rentrés tête haute, n’ayant jamais commis de crime comme par contre les français et les rwandais ont fait.

Enfin, une campagne rampante est en train d’être élaborée autour des journalistes. Il y a dix jours disparaissait un journaliste free-lance, Jean Bigirimana. Le même jour, les médias proches de l’opposition radicale écrivaient que Jean s’était dirigé vers Bugarama vers midi, et qu’il avait été arrêté par le SNR en présence de la population, donc des témoins. Et pourtant, les forces de sécurité ont démenti être mêlées à cette affaire. Il y a trois jours, un journaliste burundais établi en Ouganda, Boaz Ntaconayigize, « aurait » été poignardé par 4 hommes pendant la nuit à 9H du soir.

On voit des pansements, on ne sait pas s’il est réellement blessé, vu le mensonge et les montages auxquels ils nous ont habitués. Tout de même on se pose la question du comment il a survécu à l’attaque de 4 hommes armés, et reporter seulement deux petites blessures comme il il raconte. A notre avis, c’est un montage de plus, pour apporter l’eau au moulin de la campagne de calomnie contre le Burundi. Les médias internationaux se sont saisis de son cas, et RSF pour accuser le Burundi. Il rappelle l’autre journaliste correspondant de RFI qui disait avoir été blessé lors de l’assassinat de Feruzi à Ngagara, mais dont on n’a jamais constaté les blessures; un montage aussi. Ce 3 août, la RFI remettait sur le plateau Esdras, pour raconter son odyssée, quand on l’a arrêté sur la scène du crime après l’assassinat du Général Adolphe le 2/8/2015.

Le gouvernement dans son communiqué rejetant la résolution 2303 a indiqué clairement la cause de cette nouvelle campagne: la France qui veut normaliser ses relations avec le Rwanda; et donc, c’est le Rwanda qui demande à la France d’exercer les pressions sur le Burundi.

En général, dans le modus agendi du passé, une telle campagne mensongère prépare une attaque armée, puisqu’elle sert à faire accepter à l’opinion occidentale la justesse de l’intervention militaire. Mais le calme avec lequel notre peuple amortit toutes ces attaques désoriente l’agresseur. Le Burundi plie mais ne rompt pas.

burundiindependent
Le Burundi, le Peuple, la Paix