Partage

Comité International de Soutien aux Elections Démocratiques et Transparentes au Burundi

Objet : Déclaration, encouragement ou indignation contre
la volonté du peuple burundais

• A l’attention des membres du Conseil de sécurité des Nations Unies tous
• A l’attention du Statement by H.E. Mr. Hiroshi Minami
Ambassador, Deputy Permanent Representative of Japan to the United Nations
At the Coordination and Management Meeting of the Economic and Social Council
Item 19: Social and human rights questions
(c) Crime Prevention and Criminal Justice and (d) Narcotic Drugs

Declaration:

Le Comité International de Soutien aux Elections Démocratiques et Transparentes au Burundi qui est né après que des manifestations violentes à Bujumbura en avril 2015 deviennent brutales suite que les opposants radicaux venaient officiellement d’affirmer que la difficulté n’était pas ce troisième mandat pour NKURUNZIZA Pierre mais le système politique du parti CNDD-FDD qu’il fallait éradiquer par tous les moyens, c’est ainsi que pour soutenir le peuple burundais dans la paix et démocratie, ce Comité a cherché soutenir tous les candidats en compétition aux élections démocratiques au Burundi en 2015 dans le but de donner la chance à plusieurs candidats .

Nos objectifs étant de soutenir toute initiative qui viendrait mettre en action le processus favorable à la paix globale au Burundi en évitant de jouer le jeu partisan dans ce conflit politique au Burundi qu’il soit du coté des africains eux-mêmes ou les nations unies. Notre but est d’encourager le processus démocratique au Burundi en particulier ou en Afrique en général dans la paix et sans ingérence déroutant les peuples souverains. Dans l’objectif de suivre nos doléances, permettez que ce comité fasse un rappel du passé douloureux au Burundi qui tétanise tout un peuple tandis que les institutions internationales ont fait en quelque sorte le sourd d’oreille dans des moments difficiles.

Les Burundais connaissent quatre moments inoubliables dans un processus démocratique d’un homme et une voix.

• L’année 1961 après les élections démocratiques pour l’indépendance et la souveraineté du Burundi qui ont donné la victoire au parti uprona, le peuple a vu le père le l’indépendance se faire assassiner au grand jour sans que le conseil de sécurité cherche à venir en aide pour enquêter sur les assassins des Leaders politiques au Burundi.
• L’année 1993 avec la victoire du Frodebu sous NDADAYE Melchior qui a été assassiné en trois mois seulement, les tueries ont eu lieu et le conseil de sécurité n’a pas voulu intervenir directement sauf qu’une force africaine n’a fait qu’assister à l’épuration ethnique à MUSAGA, NYAKABIGA, JABE, NGAGARA, KAMENGE, CIBITOKE, MUTAKURA et KINAMA. Mais en définitive, le rapport rendu a été biaisé sans importuner les commanditaires des crimes.
• Après les accords d’Arusha en 2000, les Burundais ont assisté à une transition imposée qui ne permettait pas l’émancipation démocratique et l’élaboration d’une constitution en 2003 n’a pas permis de trouver la solution au conflit des politiciens hypocrites. Croyant gagner facilement les présidentielles post transition en 2005, le peuple souverain ne savait pas que NKURUNZIZA Pierre serait l’élu par le parlement par un suffrage indirect que l’Uprona ou le Frodebu croyait facilement gagner. Pour ce peuple burundais, les élections de 2010 sont inoubliables quand un homme a donné sa voix dans la démocratie pour choisir le président de la république.
• En 2015, le peuple souverain a eu une deuxième occasion de s’exprimer et nous avons soutenu ce processus légal. Cela veut dire que pour chasser quelqu’un, il faut immobiliser ses adeptes et pouvoir remporter dans la transparence les élections au lieu de courir vers un coup d’état ou des manifestations violentes et brutales qui brûlent des innocents dans les rues.

Normalement c’est dans le contexte de décourager les coups de force en Afrique ou en Europe comme en Turquie que le conseil de sécurité devrait mettre son poids et sa détermination, c’est dans la traque aux politiciens qui fomentent des rebellions pour attaquer un peuple qu’il faut donner l’énergie nécessaire dans le but de venir en aide pour sauver la paix d’un pays.

ENCOURAGEMENT POUR LA PAIX DU PEUPLE BURUNDAIS.

Ce peuple burundais finalement pousse un pouf impulsivement. Ce soulagement concerne la vérité sur le Burundi. Ce conseil de sécurité des nations unies devrait trouver le virus qui empêche la paix au Burundi.
Nous sommes consciencieux que ce conseil de sécurité des nations unies date de longtemps depuis la création des nations unies mais le Burundi a eu un malheur sans l’intervention d’aucun policier venant de ce conseil de sécurité. En 1965, le peuple burundais a perdu ses concitoyens et les yeux ou les oreilles de ce conseil de sécurité était où ?
En 1972, le génocide a décimé plus de 500 milles citoyens burundais et aucune enquête internationale, aucune force de protection n’est parvenu à se créer pour sauver le peuple burundais.
En 1988, deux communes entières de NTEGA et MARANGARA ont été brûlés vifs par le Napalm, une bombe prohibé dans le monde moderne mais ce conseil de sécurité des nations unies n’a fait que fermer les yeux ou les oreilles devant les orphelins qui pleuraient pour leur sécurité à l’intérieur du Burundi. On se souviendra même que les intellectuels burundais ont été emprisonnés pour avoir dénoncé un génocide rampant au Burundi préparé par le major Pierre Buyoya.
Les manquements de ce conseil de sécurité des nations unies sur le Burundi sont multiples.
En 1993, l’assassinat ignoble du premier président hutu Melchior NDADAYE assassiné avec ses ministres tutsis et hutus, l’épuration ethnique et les massacres dans tous le pays et où se cachait les policiers ou la force de protection des nations unies ? C’était comme si le Burundi n’existait plus sur la carte du monde jusqu’à laisser faire une guerre civile pendant 13 ans (1993-2003)

Les Burundais sont réellement fatigués des manipulations ou de l’hypocrisie de quelques pays qui décident dans ce conseil de sécurité des nations unies.
Des pays en Afrique, en Europe, en Amérique, en Asie continuent à cacher les criminels, les concepteurs des crimes, ceux qui financent la guerre contre le peuple burundais. Ces policiers devraient aller en Belgique traquer ceux qui combattent ouvertement le peuple burundais, au Rwanda dans les camps de fortune où la création des rebelles a été dénoncée par les institutions internationales. Après ce travail de nettoyage des ennemis du peuple burundais, venir ensuite à Bujumbura mener des enquêtes sérieuses pour traquer les commanditaires des crimes aux aguets pour continuer à endeuiller ce peuple paisible qui cherche difficilement la survie contre les sanctions imposés par des politiciens européens qui n’aiment pas les burundais et leur démocratie. La seule méthodologie pour la paix durabble au Burundi n’est que l’identification des criminels dans l’impartialité à commencer par les plus anciens dont le major Pierre Buyoya qui continue à tromper le monde comme un innocent tandis qu’il finance ses escadrons de la mort au Burundi. Continuer à donner l’ultimatum à d’autres détracteurs de la paix, les dénoncer impartialement ou les arrêter si possible. Cela permettrait désormais l’arrêt de la violence, cela permettrait enfin un bon rapport non biaisé de ces policiers ou des enquêteurs des nations unis qui n’ont jamais réussi à donner un bon rapport sur le Burundi sans vouloir protéger une seule ethnie au détriment des autres dans toute l’histoire du Burundi. Même aujourd’hui, il se peut que l’envoi de ces policiers soit construit par des rumeurs d’un génocide tutsi qui n’existe que dans la tête de quelques uns à travers le monde.

A toute fin utile, le Comité International de Soutien aux Elections Démocratiques et Transparentes au Burundi espère que l’envoi de ces policiers au Burundi n’est pas nécessaire. L’endroit se trouve sur la frontière entre le Burundi et le Rwanda , la frontière avec la RDC, la frontière avec la Tanzanie dans le but de traquer le commerce des armes à feu et derrière ses policiers, la vérification par les burundais eux-mêmes permettrait d’éviter le piège que le Rwanda a connu en 1994, où des armes, munitions, hommes de troupes étaient transportés par les mêmes policiers ou militaires chargés d’une mission humanitaire.

Signé NIYONGABO Philippe
Journaliste et porte parole.
Contact: pniyongabo@hotmail.com