Pierre Nkurunziza n’est pas devenu Président de la République du Burundi par hasard, il a parcouru son chemin de combattant, il a traversé le désert pour y arriver. 
On l’en veux depuis son enfance, quand on a assassiné son papa, le pilier de sa famille, en 1972. Dieu merci, il a pu grandir au milieu des bulldozers de la mort. On l’en veux depuis qu’il a terminé ses études universitaires, juste après la mort du premier président hutu Melchior Ndadaye, Pierre Nkurunziza était pourchassé et traqué pour être mis à mort comme on l’avait fait pour son père. Il a pu s’évader dans les hauteurs de Bujumbura rural, qui surplombent la capitale, mais son frère qui lui ressemblait n’a pas eu cette chance, il a été attrapé à Nyakabiga et assassiné de façon ignoble par les sans échecs et sans défaites.
La mission de capturer Pierre Nkurunziza, vivant ou mort échoue, la justice burundaise, lance un mandat d’arrêt à son encontre, il est toujours introuvable, le verdict tombe, Pierre Nkurunziza est condamné à mort par contumace en 1998. Le voilà actif dans le rébellion, c’était très dure très dure même.
Sur le chant de bataille, vaut mieux mourir en combattant, les bombes de l’ennemi, Forces armées burundaise (FAB) sont intenses, Pierre Nkurunziza est touché par une bombe, il est grièvement blessé, pas de soins infirmiers, pas de médicaments, tous ses amis de lutte armée ne croient plus à sa survie, il est abandonné dans les marécages, agonissant. Les Fab jubilent, l’ennemi public numéro un est hors état de nuire, il est mort. C’est la fête à l’Etat major des Fab. Isolé, blessé et abandonné, Pierre Nkurunziza implore le Dieu Tout Puissant qui par miracle exhausse ses prières. Le voilà encore et encore une fois rescapé. Au sein de la rébellion CNDD-FDD, on ne comprend rien, tout le monde est étonné, c’est la joie totale, Pierre Nkurunziza est ressuscité. Élu président du mouvement CNDD-FDD, il prend le surnom d’UMUHUZA car il parvient à concilier tout le monde, à régler certains problèmes internes et à ranger tout le monde sur les mêmes objectifs.
Maintenant, depuis qu’il est Président de la République, en dehors de ses bourreaux traditionnels, en dehors de ses détracteurs occidentaux, en dehors voisins encombrants, il y en a parmi ses proches qui l’ont trahi, il y en a parmi ses proches qui l’ont pas compris, il y en a parmi ses proches qui l’envient, il y en a parmi ses proches qu’ils l’ont vendu, il y en a parmi ses proches qui l’espionnent. C’est pourquoi des plans de déstabilisation de toute sorte sont toujours dans les laboratoires : des coups d’états, des rebellions, des assassinats ciblés, des sanctions ciblées, de l’étouffement économique, des gribouillages des images, des provocations rwandaises, des provocations belges etc… Depuis son enfance, Pierre Nkurunziza, n’a pas connu de répit, il a toujours été confronté à divers cas. Il doit dribbler, il doit jongler. Un diplomate européen aurait dit, « Pierre Nkurunziza, Il est fort ce garçon, contrairement à ce que nous racontent ses opposants, il a une base populaire burundaise conséquence ». 
La rédaction B-24
