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L’état de mise en œuvre de l’enseignement fondamental opère d’importants changements au niveau de l’éducation au Burundi. Cela ressort de l’exposé du directeur général des Bureaux pédagogiques, Chantal Bajinyura sur la réforme du système éducatif au Burundi lors de l’atelier tenu dernièrement par le ministère de l’Education.
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Dans son exposé, Chantal Bajinyura a informé que l’année scolaire 2013-2014 a marqué le début de l’enseignement de base ou enseignement fondamental. Dans la foulée des préparatifs, l’appui d’une expertise internationale a permis de renforcer les compétences locales en élaboration des programmes, de réviser les programmes scolaires de la 7e à la 9e, et de former 15 369 enseignants sur les nouvelles matières. En ce qui concerne l’impression, la multiplication et la distribution de manuels scolaires, Mme Bajinyura a ajouté qu’il y a eu 53 461 manuels par titre, soit un livre pour quatre élèves en classe de 7e; 103 500 manuels par titre, soit un livre pour deux élèves (avec la distribution en cours) en 8e année ; 132 200 manuels par titre, soit un livre pour dix élèves en 9e année.
Mme Bajinyura a indiqué que 1 544 nouvelles salles de classe de 7ème ont été ouvertes depuis l’année scolaire 2013-2014 sur les anciennes EP (école primaire), totalisant ainsi 2 669. Concernant le personnel, 800 enseignants recrutés pour renforcer les enseignements au 4e cycle (les nouveaux, les réintégrants et les remplaçants). L’année scolaire 2015-2016 marque le plafond de formation de neuf ans de scolarité d’enseignement de base.
Pour ce qui est des changements opérés, Mme Bajinyura a fait savoir que la formation de base est prolongée, passant de 6 ans à 9 ans selon la loi n°1/19 du 10 septembre 2013 portant organisation de l’enseignement de base et secondaire en son article 3, alinéas e. Il y a eu extension des EP par les classes 7e, 8e, 9e pour former un cycle complet d’enseignement fondamental. Il y a eu également une affectation de six enseignants au cycle 4 correspondant aux nombres d’intitulés enseignés à ce niveau, ainsi que la suppression du concours en 6e pour sa passation du concours national en 9e fondamental et en 10e de l’ancien système.
Les élèves admis à l’enseignement post- fondamental sont ceux ayant obtenu une note requise d’entrée à ce dernier ; ceux qui ne seront pas admis vont poursuivre la formation en métiers dans les CEM (Centres d’enseignement des métiers). Le changement est également opéré au niveau de la certification.

Publication de Presse Burundaise