Campagne électorale 2020 : la procédure de flagrance pour les militants coupable d’actes de violences.
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Sylvestre Nyandwi, Procureur général  de la République, met en garde les militants des partis politiques. Lors d’une conférence de presse tenue l’après-midi de ce mardi 5 mai 2020, il leur rappelle que la loi n’est pas en veilleuse pendant la campagne électorale.

«Les chefs de parti politiques ne sont pas exemptés de poursuites durant cette période. Ils doivent s’abstenir de tout acte pouvant inciter leurs militants au recours à la violence», a-t-il ajouté. En outre, il leur  demande  de se désolidariser de leurs militants qui enfreignent la loi.

En cas d’actes de violences à caractère politique, le Procureur de la République exhorte le ministère public à se rendre sur les lieux et procéder à l’instruction dans le cadre de la procédure de flagrance.

Ce matin, le porte-parole du ministère de la Sécurité Publique a fait une sortie médiatique similaire dans la capitale politique Gitega. Pierre Nkurikiye a dressé un bilan de la première semaine de campagne électorale. Selon lui, le parti Cndd- Fdd a enregistré deux morts et dix-huit blessés. L’officier de police a accusé à nouveau  Agathon Rwasa, candidat du Cnl à la présidentielle, d’encourager ses partisans à commettre des actes de violence à l’encontre des membres du parti au pouvoir. Mais M.Nkurikiye a fait état également, dans les rangs du Cnl, d’un Inyankamugayo porté disparu et de huit blessés.

Des cas d’actes de violences électorales ont été, jusqu’ici, recensés dans cinq provinces : Kirundo ,Ngozi, Kayanza, Gitega et Bujumbura.

 Arnaud Giriteka (Iwacu)