Burundi : L’apôtre de la paix GAHUTU REMY avant son assassinat en Tanzanie
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L’apôtre de la paix GAHUTU REMY AVANT SON ASSASSINAT EN Tanzanie.

 

Par  M. NYONGABO Philippe,

 

Il avait averti que celui qui veut détruire un Hutu passera par un autre.

M. Ngeze F.

Personne ne peut croire que celui qui est derrière l’assassinat de Gahutu Rémy en Tanzanie dont sa photo au milieu, celui qui est le principal assassin de Ndadaye Melchior et qui a nommé NGEZE François comme président d’un jour dans un putsch militaire de 1993 et que ce Ngeze a accepté de présider alors qu’il ne connaissait même pas les notions militaires, nous venons d’apprendre que tous les assoiffés du pouvoir, les plus nostalgiques du passé dont le même cerveau des malheurs au Burundi Pierre Buyoya et d’autres sont derrière un candidat que nous connaissons tous et qui a accepté se coaliser avec l’Uprona Pawa et qui a toujours voulu revendiquer une victoire depuis 2010 avant de claquer la porte.
Effectivement comme l’avait prédit GAHUTU Rémy, la dernière bataille pour que la vraie démocratie s’installe au Burundi se jouera entre les Leaders Hutu où le vainqueur sera un SAMURARWA.
Nous pouvons dire merci de nous avoir averti car NDAYISHIMIYE est un nom magique en Kirundi pour dire merci seigneur. Nous voyons tous le candidat de 2020 qu’il faut pour le Burundi. La paix est une priorité quand les autres rêvent encore la guerre, le désordre. Nous sommes derrière celui qui prône ce Burundi où les ethnies devraient laisser la place aux burundais tout simplement sans parler de Hutu,Tutsi,Twa. Dans le passé nous savons les casses que l’intermédiaire Ngeze a causé contre la démocratie. Tout parti politique soutenu par Pierre Buyoya au Burundi ne présage rien de bon pour la paix et la confiance des Burundais car il nous a tant endeuillé et c’est assez.

Comment Gahutu a-t-il était assassiné en Tanzanie:

Il Disait : Chers compatriotes épris d’union, chers défenseurs de la paix, je viens d’être emprisonné dans une prison en terre étrangère. Je ne suis pas sûr que j’en sortirai vivant car mes ennemies de tout bord sont à mes trousses. Si je disparais dans cette prison je vous demanderai tous de respecter mes idéaux de paix et d’union. Je vous rappelle que Jésus avait dit: Soyez la lumière du monde. Je vous assure que je suis défenseur acharné de la démocratie malgré les mensonges des gens de mauvaise volonté qui racontent partout que mon parti est de division ethnique. Le Palipehutu est un parti comme les autres , il ne défend pas seulement l’honneur des Hutu mais aussi des Tutsi. Sachez que des Tutsi pauvres ont été victime des tyrannies pendant le royaume, pendant le règne de Ntare V renversé par le sanguinaire Micombero, Je ne veux jamais entendre des Hutu mépriser les Tutsi après votre victoire , si non ça serait ajouter le drame au drame. Mes adhérents devront respecter les autres et la victoire se caractérisera par une compétition dans l’honnêteté. C’est cela la vraie démocratie. Mes combattants devront respecter les droits de l’homme à la vie, il ne faudrait jamais tuer un innocent car c’est un péché contre la volonté de Dieu.

Vous tous mes amis je vous encourage à garder un courage de fer, un jour vaincra la démocratie et un autre Hutu comme moi prendra ma relève. Mon peuple exilé souffre beaucoup des injustices, ils sont traqués ces hommes, femmes enfants paisibles et le pays d’accueil ne veux plus nous faciliter la vie. Si vous ne faîtes pas beaucoup d’efforts possibles vous mourez en Exil mes chez compatriotes. Faites tout, cotisez et envoyez vos enfants dans le maquis pour libérer mon peuple. Dans le champ de bataille je ne veux plus entendre des Hutu s’entre-déchirer à cause des idéaux contraires. Défendez l’honneur de tout un peuple et éviter de défendre vos idées partisanes. Vive le Burundi et la victoire de tous les démocrates Hutu et Tutsi confondus. Un jour vous vivrez aussi dans un même pays le Burundi des ancêtres comme des frères et sœurs.
S Gahutu Remy Ukonga DSM.

L’histoire de la mort de Gahutu Rémy à Dar-es-laam l’historique fondateur du PALIPEHUTU actuellement ce parti est devenu le F.N.L qui a accepté soutenir le candidat du C.N.D.D-F.D.D
Evariste NDAYISHIMIYE, tandis que le C.N.L Rwasa est soutenu par les amis de l’ancien président Pierre Buyoya qui a aidé beaucoup à la disparition de ce Gahutu Rémy sans oublier le premier président élu démocratiquement NDADAYE Melchior en 1993.

En 1989 alors que le Palipehutu de Gahutu faisait trembler les autorités Burundaises et Tanzaniennes ; Gahutu fut convoqué au ministère de l’intérieur Tanzanien pour l’obliger à changer le nom de son parti. La rencontre fût organisée chez un certain Singoye Michel à KIGAMBONI et il était un ami intime de Gahutu. Malheureusement, Gahutu par imprudence et par peur que son peuple qui se reconnaissait des Hutu offensés, ses adeptes n’allaient pas accepter de changer ce nom célèbre de Palipehutu .
Il refusa devant les autorités du pays de changer d’appellation. Un jour, Singoye Michel le fameux pasteur Pentecôte, ex capitaine d’un bateau de la pêche en visite à Kigoma fût acclamé par la population comme quelqu’un qui a pu organiser une rencontre entre le Gouvernement Tanzanien et les émissaires du Palipehutu dirigés par leur Gahutu.

Le pasteur Singoye qui connaissait l’échec de la rencontre à cause de la négligence de Gahutu, il fut fâché et décida de ne plus le revoir et lui conseiller. Ce qui provoqua sa perte car son conseiller spirituel venait de l’abandonner :

Quelques mois après, Gahutu fut arrêté et conduit à la prison centrale de Ukonga où il mourût solitairement sans aucune visite possible des siens.
Le fameux pasteur qui avait juré ne plus revoir Gahutu se rendra la veille de son assassinat à la prison d’Ukonga et c’est grâce à lui que toute la population sut que le fameux Gahutu n’était jamais malade mais qu’il était assassiné en bonne santé par les Tanzaniens achetés par le gouvernement burundais de Buyoya Pierre aussi un Hima comme Michos ce qui signifie Michel Micombero. Comme Gahutu était bien en prison de UKONGA, pourtant un groupe de médecins se présenta à la prison et demanda à Gahutu qu’on venait pour l’examiner avant sa libération ! Il leur répondit qu’il se sentait en forme et par conséquent qu’il n’était pas question de lui faire quoique ça soit. Ce jour- là ils rentrèrent. Le lendemain ils retournèrent pour l’examiner et lui obligèrent d’aller à l’hôpital de Muhimbiri. Ce qu’on lui fait, il ne le dit à personne mais le soir une forte fièvre le touchant et il alla consulter le médecin de la prison d’Ukonga. Le médecin lui administra une piqûre et lui donna un rendez-vous au lendemain soir. Pendant ce moment la fièvre avait monté et dans la salle de consultation il n’en sortit jamais vivant.

Cette mort traumatisa tous les réfugiés Burundais qui venaient de perdre leur leadership. Les Burundais venaient de perdre un grand «Phare ». Imboneza.Imboneza y’abahutu yapfuye disaient les Tutsi de Bujumbura. Les cérémonies de funérailles furent minutieusement préparées, A Kawe dans un cimetière modeste, on creusa une grande fosse avec des chambrettes pour déposer le défunt, on construisit à l’intérieur avec des estrades pour qu’un jour J, on rentre avec lui après la victoire du Palipehutu pour l’enterrer définitivement à Kabuguzo avec tous les honneurs d’un prince bantou.

Kabuguzo tombait bien avec la fameuse coïncidence ! Qui savait que Gahutu devrait disparaître en terre Tanzanienne malgré sa popularité ! Les Hima avaient bien joué le Kibuguzo ! Un instrument de jeu traditionnel au Burundi. Mais sur sa tombe il avait laissé un mystérieux message pour tous les Hutu et Tutsi épris de paix qui nous sauvera lors de notre réconciliation.

Les Rumuri qui étaient à la recherche de cette tombe le lendemain au 7 décembre 1995, ils se précipitèrent à Kawe pour aller voir cette tombe. La tombe se trouvait derrière le camp militaire de Kawe et une grande croix montrait le nom du Célèbre Gahutu. La date de naissance était illisible mais ça importait peu aux Rumuri qui venaient de trouver ce qu’ils cherchaient depuis leur arrivée à Dar-es-laam.
L’histoire de Gahutu Rémy sera présentée dans un livre qui sera présenté dans les aventures que nous avons mené en Tanzanie de juillet 1995 à septembre 1998.

Belgique, Vendredi 1 mai 2020