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La « francophonie » nait en 1970 a Niamey, grâce à la poussée de la France par l’intermédiare du Président sénégalais Léopold Sedar Senghor, qui plus tard deviendra président de l’Académie Française. Cette « francophonie » réunit les pays qui ont en commun l’usage du français. La France et ses Départements d’Outre Mer, les pays africains, le Cambodge, le Québec, etc…

Comme le terme l’indique la Franco – phonie (phoné en grec signifie le son, la voix ou la langue, d’où tous les suffixes comme télé-phone, méga-phone, etc.) est née comme un club linguistique, à l’avantage de la France, qui voulait réunir le troupeau de ses anciennes colonies. La France voulait créer quelque chose qui ressemble au Commonwealth anglais. Mais les britaniques ont été moins hypocrites, parce qu’ils ont appelé la chose par son nom: Commonwealth = Communauté de biens, orientée vers l’économie.

Et plus tard nous découvrons que la Francophonie n’existe pas, mais bien la Francocratie. Si la présidente actuelle de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Michaëlle Jean se permet de suspendre la coopération avec le Burundi, juste pour des raisons politiques, alors que le Burundi continue à utiliser le français dans sa communication, c’est le signe que la Francophonie est un organe politique, et non linguistique; tant l’appeler elle aussi par son nom: FRANCOCRATIE.

Nous ne perderions pas beaucoup à quitter la francophonie. Le Rwanda n’en est pas mort. Au contraire, regardant sur la carte géographique, nous nous rendons compte que les pays les plus pauvres du monde sont les pays francophones. Les pays les moins démocratiques aussi. La raison linguistique y joue un grand rôle. En effet, le français est une langue de la confrontation et des discussions, qui privilégie la parole par rapport à la technologie. Les francophones passent le gros de leur temps à se chicaner. L’africain a appris que devenir important, c’est parler français; alors que même les clochards à Paris le parlent. Les français vous donneront des millions pour financer l’extension de leur langue, mais ils ne vous enseigneront jamais comment capter une source d’eau, ou créer une petite fonderie, etc… Ils sont prêts à financer une bibliothèque de livres de français sur chaque colline, mais ne leur demandez pas de vous apporter un four à pain…

Quand un pauvre se réfugie sous un épineux, il meurt de faim et de blessures.

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