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On n’a pas besoin d’être Saint Thomas pour être sceptique quant à l’échec des meneurs d’insécurité au Burundi, d’autant plus que tous les signaux indiquent que les actes malveillants des adeptes de l’anarchie sont en chute libre. Et comme tout semble indiquer que le stratagème a mal fonctionné, grâce en grande partie à la saisie en masse des armes et des effets militaires et surtout à l’abandon de combattants qui se remettent par dizaines aux forces de l’ordre chaque jours et qui fournissent des informations précieuses, certains metteurs en scène qui étaient jusque là retranchés dans l’ombre ont pris l’option de sortir leurs têtes par des attaques terroristes aveugles , lançant des grenades contre une population indissociée, pourtant engagée à vaquer paisiblement à ses obligations quotidiennes.

Dans ce jeu trouble ou l’hypocrisie est maître mot, les instigateurs de l’insécurité ont ôté leurs cagoules chaque fois que le Burundi s’apprêtait à accueillir des invités de marque, venus s’enquérir de la réalité sur terrain, pour prouver à tort que l’atmosphère était irrespirable au Burundi. Au terme de leur visite au Burundi, le constat aura unanime pour la plupart de nos hôtes qui parlent d’un Burundi contraire à celui régulièrement décrit sur les réseaux sociaux et par média interposés. En réalité, le coup a d’autant mal réussi, que les nageurs en eau trouble, ne savent plus aujourd’hui sur quoi porter leurs accusations. Hier, ils parlent d’un génocide rampant au Burundi et leur crédibilité est tombée à l’eau quand le monde a constaté que les burundais cohabitent dans leurs diversités….

Malgré lynchage médiatique dont le Burundi est victime, les visites au Burundi de Ban Ki Moon, Secrétaire Général de l’ONU, suivi de la délégation de haut niveau de 5 Chefs d’Etats envoyés par l’ Union Africaine, les deux précédées par une équipe du Conseil de Sécurité des Nations Unies et celle de Parlementaires de la CIRGL, auront conclu sur une note positive par rapport au retour progressif à la paix enterrant ainsi définitivement l’idée d’un déploiement de troupes au Burundi. Il s’agit là d’un message explicite et compréhensible même pour les esprits les plus tordus que le retour progressif à la stabilité est une réalité crue.
Le monde ne devrait plus tomber dans les hérésies que lui tendent les radicaux appuyés par ceux -là qui les hébergent et les financent. Après tout, quelque soit la longueur de la journée, le soleil finit par se coucher dit la langue de Molière et c’est de même pour la vérité qui finit un jour par éclater au grand jour, quelque soit le temps que durent les rumeurs.

La population burundaise s’est exprimée à travers les urnes, rappelons-le , et le temps reste à la médiation appuyée par le facilitateur, l’ex-Président tanzanien Benjamin MKAPA à se lancer sur le terrain du dialogue sur base de la Résolution 2248 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, qui stipule notamment que la Médiation ne devrait pas dérouler le tapis rouge aux groupes ayant pris la violence comme mode opératoire.

La rédaction – RTNB